Les membres du groupe apparaissent gris ; Himalia, le plus grand membre du groupe, possède des indices de couleur B-V=0,62 et V-R=0,4, similaire à un astéroïde de type C[2]. Les mesures de la sonde Cassini confirment un spectre électromagnétique sans caractéristique notable, mis à part une légère absorption à 3 μm qui pourrait indiquer la présence d'eau[3]. Les satellites pourraient avoir une origine commune, probablement par fragmentation d'un corps initial plus grand[1].
Le groupe est nommé d'après Himalia, son membre le plus grand et le plus massif. Étant progrades, l'Union astronomique internationale réserve, par convention, à ces satellites des noms se terminant en « -a » (les rétrogrades se finissant en « -e »)[4].
Diagramme illustrant l'orbite des satellites irréguliers de Jupiter. Le groupe d'Himalia est visible sur le centre-gauche.
Diagramme illustrant l'inclinaison des quatre principaux membres du groupe d'Himalia en fonction du demi-grand axe.
↑ a et b(en) Jewitt, David C.; Sheppard, Scott; Porco, Carolyn, Jupiter's outer satellites and Trojans, vol. 1, Cambridge (GB), Cambridge University Press, , 263-280 p. (ISBN0-521-81808-7, lire en ligne)
↑(en) Rettig, Terrence W.; Walsh, Kevin; Consolmagno, Guy, « Implied Evolutionary Differences of the Jovian Irregular Satellites from a BVR Color Survey », Icarus, vol. 154, no 2, , p. 313-320 (DOI10.1006/icar.2001.6715, résumé)
↑(en) Chamberlain, Matthew A.; Brown, Robert H., « Near-infrared spectroscopy of Himalia », Icarus, vol. 172, no 1, , p. 163-169 (DOI10.1016/j.icarus.2003.12.016, résumé)