Le terme de Grande Patrie, dû à l'historien roumain Neagu Djuvara[1], peut faire référence :
- à un État historique plus étendu que l'État actuel qui en revendique l'identité et/ou l'histoire ;
- à un concept irrédentiste comprenant l'ensemble des territoires revendiqués par les nationalistes d'un pays moderne ;
- à une réécriture de l'histoire visant soit à faire passer les États anciens pour des nations modernes mono-ethniques, soit à démontrer une antériorité historique sur les peuples voisins.
Le terme peut aussi désigner, dans les huit anciennes métropoles coloniales (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas, Portugal) le mouvement d'opinion visant à présenter sous un jour positif le bilan des anciens empires coloniaux[2] :
Notes et références
- ↑ Neagu Djuvara sur [1].
- ↑ À titre d'exemple l'idéologie coloniale française a été partiellement réhabilitée dans les années 2005 lorsque le parlement français a voté la Loi du 23 février qui dispose notamment : que « La Nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l'œuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d'Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française » et que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit »(article 4, alinéa 2).
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