Il tire son nom du maire de Champignac, personnage de la bande dessinée Spirou et Fantasio, qui se distingue par ses longs discours de langue de bois pleins d'ambiguïtés et de rapprochements involontairement comiques.
« Etant l’unique université de Lausanne, l’UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne. »
— Fabrice Moscheni, député au Grand Conseil vaudois
Mention « Contagion musclée » :
« Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport. »
— Géraldine Dubuis, débutée au Grand Conseil vaudois
Mention « Opération spéciale » :
« Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s’est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l’OTAN, les Etats-Unis et l’UE, va certainement lourdement influencer d’éventuelles discussions. »
« Avant, on avait une approche très conservatrice somme toute de ce qu’était un viol: un homme une femme et uniquement la pénétration dans le vagin. Tandis que maintenant, tout est beaucoup plus ouvert. »
« Je pense qu’il est juste de dire qu’on ne peut pas prévoir demain. On ne peut même pas prévoir hier, non plus. On ne peut pas planifier ce qui se serait passé si on avait fait différemment »
Mention « Dépassement de la dialectique hégélienne » :
« Il y a deux manières d’absorber une augmentation des dépenses : soit en agissant sur les dépenses en les réduisant ou en ne les augmentant pas, soit en agissant sur les recettes en les augmentant ou en ne les réduisant pas. Et cela peut être un mix des deux »
Les informations suivantes proviennent principalement de : RTS Info[5].
À la suite de l'annulation de l'édition 2020 en raison de la pandémie de coronavirus, le prix est remis pour les deux années précédentes
Champignac d'Or :
« Le photovoltaïque a bien sûr le vent en poupe et continuera de progresser. Il le faudra, car l’éolien piétine. » — Christophe Reymond, directeur du Centre Patronal
Champignac d'Argent :
« Depuis 2002, on a constaté qu’il y avait une certaine stagnation au niveau de l’augmentation ou de la diminution. » — Johanna Gapany, conseillère aux États fribourgeoise
Mention «Trois petits tours et puis s'en vont» :
« L’école se targue de “mettre l’enfant au centre” et je préférerais qu’elle se mette autour de l’enfant. » — Roby Tschopp, candidat au Conseil d’État neuchâtelois
Mention « Procrastination précoce »
« Les jeunes ont retardé leur naissance, la fécondité a baissé de manière vraiment très prononcée. » — Clémentine Rossier, professeur à l’Université de Genève
Mention « Bon tuyau »
« Chaque année, en Suisse, y a 4300 nouveaux cas de cancer colorectal, dont 1700 décès. C’est un tableau un peu noir que je vous dresse : en réalité, il y a de la lumière au bout du tunnel. » — Nicolas Buchs, spécialiste en chirurgie viscérale
2019
Les informations suivantes proviennent principalement de : 24 Heures[6].
Champignac d'Or :
« Dans cette coquille vide, il y a un os. » — Johann Dupuis, élu d'Ensemble à gauche. séance du conseil communal de Lausanne du 20 novembre 2018
Champignac d'Argent :
« Sous l'emprise d'un taux d'alcool supérieur à deux pour mille, le meurtrier avait eu deux enfants avec la femme qu'il a abattue. » — Boris Busslinger, journaliste, Le Temps, 25 avril 2019
« Se mélanger les pinceaux »
« C'est un autogoal qu'on se tire dans le pied. » — Xavier Berthod, président de la section valaisanne de l'Association suisse des transports routiers. Rhône FM, 26 septembre 2019
« Jour de l'An 01 »
« Donc, c'est pour une raison commerciale qu'on a fixé le 1er janvier au 1er janvier ? » — Estelle Coquoz, journaliste, RTS-La Première, 31 décembre 2018, vers 18h04
« Ski acrobatique »
« Pour Lara Gut, c'est la confirmation qu'elle remonte sur un podium en descente. Cela ne lui était plus arrivé depuis deux ans. » — Miguel Aquiso, journaliste sportif. RTS-Un, 23 février 2019
2018
Champignac d'Or :
« Il faut réfléchir à la survie professionnelle des bouchers sans que les animaux soient tués à la fin. » — Virginia Markus, militante antispéciste, 24 Heures
« Par deux fois, il avait dû passer la nuit avec dans sa chambre un colocataire décédé. Il ne pouvait plus dormir à cause des cris. » — Samuel Pahud, avocat, 24 Heures
« Le retour à la gratuité s’est révélé payant… » — Sylvie Berti Rossi, organisatrice du Livre sur les quais, 20 minutes
« 20 000 lieues sous les mers »
« L’immersion dans le paquebot de la culture de masse à travers le hublot de l’histoire fait ressurgir à l’horizon le spectre de l’impérialisme. » — Grégoire Gonin, historien, lors de l'ouverture d'Aquatis, Le Temps
« Vous me dressez la perche, Madame Amaudruz… » — Christian Favre, « héraut de la RTS », RTS La Première
Champignac d'Argent :
« Ce ne sera pas le seul article autour de la sexualité à faire réagir. “La sodomie séduit les hétéros” est resté dans les annales. » — Florence Perret, journaliste, L'Hebdo
« Silence éternel de ces espaces infinis »
« Et tout le monde s’est tu, d’une seule voix. » — Laurent Blanchard, reporter, Canal Alpha
« Roue de la Fortune »
« Un motard a 577 fois plus de risques de mourir sur la route qu’un passager du train. », Malika Nedir, présentatrice du téléjournal, RTS Un
« Fait surprenant : les viandes sans viande sont souvent plus chères que les viandes avec viande… » — Yves-Alain Cornu, journaliste, RTS La Première
« Nyctalope »
« Ici, dans les sous-sols, la drogue se vend au grand jour. » — Valérie Dupont, journaliste, RTS Un
2016
Champignac d'Or 2016 :
« Son décès complique le travail de la police, qui n'a pas pu l'interroger. » — Céline Zünd, Le Temps
Champignac d'Argent 2016 :
Pour son attention aux difficultés de la vie associative. « Le manque de mains au sein du comité a fait baisser les bras à plus d'un membre. » — Sandra Giampetruzzi, Le Régional
« Rétroviseur intérieur »
« Ce n'est plus quelque chose qui va défigurer notre rade, puisqu'on l'aura dans le dos quand on sera face à elle. » — Luc Barthassat, conseiller d'État genevois, RTS
« Top chrono »
« Tout le monde disait 2030, c'est dans 30 ans ; maintenant, c'est dans 14 ans. » — Isabelle Moret, conseillère nationale vaudoise, RTS Un
2015
Champignac d'Or :
Pour un énoncé particulièrement expéditif. « Un prix forfaitaire a été convenu pour les castrations et stérilisations de chiens et de chats errants ou de personnes démunies. » — Société vaudoise pour la protection des animaux, rédacteur en chef Stéphane Crausaz, Le Courrier des bêtes
Champignac d'Argent :
Pour son sens de la formule délicate. « Hervé Cornara, la victime de la décapitation barbare de l'Isère. Il nous faut tenir tête contre le terrorisme. » — Denis Müller, professeur honoraire d'éthique aux universités de Genève et de Lausanne, Sur un réseau social
«Out of Control»
« Ma relation avec la langue française est la même qu'avec ma femme. Je l'aime beaucoup, mais je ne la maîtrise pas du tout. » — Aldo Schellenberg(de), commandant des Forces aériennes, 24 heures
«Délivrance»
« Sage-femme, c'est un métier où l'on donne tout ce que l'on a. À la fin d'un accouchement, on est aussi vidée que la maman. » — Marie-Thérèse Adjaho, cheffe des sages-femmes du CHUV à Lausanne, Le Matin
2014
Champignac d'Or :
Pour le « choc verbal ». « Un coup de pioche, c'est toujours bon à prendre. » — Pierrette Roulet-Grin, présidente du TCS-Vaud, La Région nord vaudoise,
« Les Chinois sont ouverts à toutes sortes de styles de musique, y compris la musique francophone. On sent qu'ils ont été longtemps bridés et qu'ils ont envie de découvrir de nouvelles choses. » — Florence Chitacumbi, chanteuse neuchâteloise
« Complètement piqué »
« Mais est-ce que le local d'injection, finalement, ce n'est pas pour faire partir uniquement les toxicomanes, mais ça ne résout pas totalement le problème ? La solution finale, on ne l'a pas encore trouvée.... » — Oscar Tosato, municipal lausannois
2013
Champignac d'Or :
« Dans Télétop Matin, Anne-Sylvie Sprenger constatait quant à elle que le sexe n'était plus tabou et que dans les interviews, il était dans toutes les bouches. » Stéphanie Pahud, linguiste, enseignante, Les Quotidiennes,
Champignac d'Argent :
« La ville n'a pas entretenu ses WC. Elle a privilégié les besoins du tourisme, au bord du lac. » Jérôme Cachin, journaliste, Vaud, La Liberté,
« Mélomane intégral »
« La chanson qui vous trotte dans la tête? "L'ouverture de la Traviata de Giuseppe Verdi, qui ne trotte pas dans la tête, mais m'habite. » Thierry Grosjean, ex-conseiller d'État neuchâtelois, Le Courrier neuchâtelois,
« SOS fantômes »
« Prévoir sa succession est une délicate affaire. Faut-il le faire de son vivant ?. » Nina Brissot, rédactrice en chef, Le Régional,
2012
Champignac d'Or :
« Or l'article de M. Nordmann ne prétend pas qu'il faut coucher pour obtenir une patente de restaurateur, mais laisse entendre qu'il est utile d'être introduit. ». Patrick Stoudmann, juge vaudois, La Liberté,
Champignac d'Argent :
« Monsieur Maudet vomit sur l'UDC depuis beaucoup de temps : ça, c'était dur à faire avaler. », Céline Amaudruz, présidente du parti UDC, Genève, RTS-La Première,
« Apnée »
« Les dauphins arrivent à faire trois périlleux arrières et à retomber sur la queue. Il y a des trucs que nous n'arrivons pas à faire. », Olivier Favre, plongeur loclois, L’Impartial,
« Faites entrer l'accusé »
« Si pour chaque sujet délicat, un huis clos est prononcé, c'est la porte ouverte à tout ! », Olivier Piccard, préfet du district vaudois, La Liberté,
« Fortalis »
« Je ne veux pas avoir un pied à Berne et un pied à Genève, sinon je vais finir avec un torticolis. », Manuel Tornare, conseiller national, Genève. Le Courrier,
« Le tabagisme et la fumée passive étant des projets de santé publique majeurs, le Conseil d'État a décidé que la fonction publique devait jouer un rôle moteur », Séverin Bez, directeur de l'enseignement postobligatoire vaudois. lettre au Gymnase de Burier. 17 décembre 2011
« Mention Clairvoyance lumineuse »
« Est-ce que vous avez aussi un regard, en tant qu'Ivoirien, sur ce qui se passe en ce moment ? », Natacha Van Cutsem, journaliste
« Mention double peine »
« Vous aviez, avant EVM, 120 à 130 hellénistes qui sortaient par année au canton de Vaud. Il y en a 7 à 12. Ça veut dire qu’on est en train de tuer les langues mortes », Fabienne Despot, députée UDC vaudoise
« Argument frappant »
« La boxe, c'est un sport populaire, ça touche de près les gens », Bertrand Duboux, ancien journaliste sportif RTS
« Juste cause »
« Grâce au rassemblement que la Marche Blanche suisse avait su susciter, le droit suisse a hissé l’abus sexuel contre l’enfance à hauteur d’un véritable droit fondamental. », Alain Zogmal, UDC, Onex
2010
Champignac d'Or :
« Je n’ai jamais été partisane de la fessée ou du martinet comme principe pédagogique. Cela doit rester un choix de ces femmes », Ada Marra, conseillère nationale socialiste vaudoise, 24 Heures,
Champignac d'Argent :
« Monsieur Yves Mugny a des arguments qui sont tellement faux que même l’inverse n’est pas vrai », Bertrand Stämpfli, porte-parole de l'aéroport de Genève, Radio suisse romande,
« Mention Clairvoyance »
« Le gouvernement ivoirien n’est pas aveugle », Manuelle Pernoud, journaliste RTS, TSR,
« Mention Zoo de Bâle »
« La raquette du no 1 mondial est redevenue un sceptre. Sa crinière n'avait pas blanchi pour de vrai. La foire du trône reste ouverte, mais le roi de la jungle s'appelle toujours Roger Federer. Les battus d'hier seront peut-être les vainqueurs de demain, tant pis, tant mieux, que le meilleur gagne. […] Un Federer lancé est une gazelle au volant d'un éléphant, la puissance et la grâce, et toujours ces coups qui trompent énormément. », Patrick Turuvani, journaliste, L'Express-Feuille d'Avis de Neuchâtel,
« Mention chute libre »
« Les attentats du 11 septembre 2001 se préparaient depuis longtemps. […] Ils ne sont pas tombés du ciel. », Jacques Baud, expert en sécurité, Dans un colloque de la Société vaudoise des officiers, Pully,
2000 à 2009
2009
Champignac d’Or :
« Le feu est sous contrôle, mes hommes sont cuits ! » — Jean-Luc Berney, commandant des pompiers lausannois, 24 Heures,
Champignac d’Argent :
« Le loup est arrivé et il est bien parti pour rester » — Jean-Claude Roch, garde faune vaudois, La Gruyère,
Mention « Espoirs du champignacisme » :
« Je ne suis pas le seul à être de mon avis » — Didier Burkhalter, conseiller fédéral, RSR1-La Première,
« Faire comprendre ce que signifie mourir de faim, de maladie, ou sous les balles. Il est très difficile d’appréhender ce genre de situations si on ne les a pas vécues soi-même » — André Simonazzi, vice-chancelier de la Confédération suisse, Le Temps,
2008
Champignac d'Or :
« Je pars du principe que tout exercice doit être répété quatre ou cinq fois jusqu'à ce qu'il soit réussi du premier coup » — Daniel Berger, brigadier, Dans la revue de la brigade blindée 1, Armee Aktuell
Champignac d'Argent :
« Il y a quelques mois, […] je vous ai dit que tout était possible. Tout ce qui se passe depuis montre que ce n'était pas tout faux » — Jean-Pierre Ghelfi, économiste, sur les ondes de la Radio suisse romande,
Mention « Tout fout le camp » :
« Le problème, avec la question de l'avortement, c'est qu'on a un tout petit peu jeté le bébé avec l'eau du bain » — Florian Baier, candidat du Parti évangélique genevois, sur les ondes de la Radio suisse romande,
Mention « Manque pas de souffle » :
« Mais pour moi, tout travail mérite salaire, et pas l'inverse » et « À coup de questions mal posées, le Centre droit s'époumone à chercher des équilibres que l'air du temps s'évertue à déchirer, alors qu'une droite dure a fait son apparition, exigeant une politique de droite sans compromis ». Pascal Broulis, conseiller d'Étatvaudois
Mention « Valais demain » :
« Regarder l'avenir dans un rétroviseur, c'est entretenir un miroir aux alouettes et faire un combat d'arrière-garde pour préserver des rentes de situation. Autant, dès lors, s'accommoder des réformes en marche » — Simon Epiney, ancien conseiller national suisse, dans le Nouvelliste
« Le député de Gland, tendu, reconnaissait dimanche après-midi qu'il y avait 98 % de chances qu'il se retire » — Samuel Russier, journaliste, dans Le Temps
Mention « travaux manuels » :
« Personnellement, je n'aime pas me laisser enfiler des bricolages par derrière sans que je le sache » — Jonas de Pury, conseiller général libéral à Neuchâtel
Mention « géostationnaire »:
« En résumé, j'aimerais souligner que ne rien faire n'est pas une option dans la mesure où cet immobilisme constituerait un pas en arrière » et « Je suis capable de faire un pas de retrait pour mieux avancer derrière » — Jean-Claude Mermoud, conseiller d'État vaudois
« L’équipe suisse n’est pas parvenue à monter sur le moindre podium lors des deux premières journées des Paralympiques 2006 de Turin. » — Agence SI, Le Courrier,
Mention « Chupa-Chups »:
« Il est exclu que la Municipalité accepte des amendements qui péjoreraient les prestations offertes à la population ! Ce n’est pas parce que le Canton nous suce que nous devons sucer les autres ! » — Éric Voruz, syndic de Morges, Journal de Morges,
Mention « Frein moteur » :
« Il y a eu beaucoup d’oppositions, parce que les forces conservatrices s’allient, et les forces conservatrices sont souvent à gauche, je dois le regretter. Elles s’allient pour tout bloquer. Et si on bloque tout, on va dans le mur. » — Pascal Couchepin, conseiller fédéral, sur les ondes de la Radio suisse romande, le , vers 7 h 15
Mention « Ping-Pong » :
« Ce ne sont pas les moyens qui conditionnent les ambitions, mais les ambitions qui sont conditionnées par les moyens. » — Michel Dubois, doyen de la faculté des sciences économiques de l’université de Neuchâtel, dans Unicité,
2005
Champignac d'Or :
« Mesdames, Messieurs, d’abord, je rectifierai un petit peu la vérité. » et « Je garantis que la Municipalité ne fait pas le concours du plus beau trou, bien au contraire. » — Olivier Français, municipal lausannois, directeur des Travaux, Conseil communal de Lausanne, , 19 h 36
Champignac d'Argent :
«…avec un stock aussi bas, on est obligé d’avoir l’appui de salines étrangères, voire suisses-allemandes. » — Jean-François Nicollier, resp. de production des Mines et Salines de Bex, TSR1, , vers 19 h 30
Mention Obscure Clarté :
« Nous ne voyons pas pourquoi une personne en chaise roulante aurait plus besoin d’aller au cinéma qu’un aveugle. » — Marc Vuilleumier, conseiller communal lausannois, Conseil communal lausannois, séance du , 19 h 58
Mention Grand Écart:
« Qu’est-ce qui nous dit qu’avec cette loi, on ne met pas le pied dans une porte qui va nous emmener très très loin ? » — Romaine Jean, journaliste, Télévision suisse romande, , vers 21 h 00
Mention Erreur de diagnostic :
«…Madame Arafat qui a très longtemps fait antichambre devant la salle des urgences où est entubé son mari. » — Jacques Allaman, journaliste, RSR1-La Première, , vers 12 h 30
2004
Champignac d'Or :
« Ce serait véritablement se tirer une balle de plus dans le pied que de se mettre cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, et puis de couper la corde qui la retient. » — Pierre Chiffelle, alors conseiller d'État vaudois, Radio Chablais, , vers 6 h 30
Champignac d'Argent :
« La Municipalité a choisi une personne compétente pour ce projet. Comme beaucoup, je le regrette. » — Mireille Cornaz, conseillère communale VDC, Conseil Communal de Lausanne, , un peu avant 22 h 00
Mention Couverture militaire :
« Il n'existe aucune maison sans toit, et il faut comprendre ces avions comme le toit au-dessus de ce pays, au-dessus de sa population. Et ça, c'est une tâche à long terme. Si on veut supprimer le toit d'un pays, c'est vraiment une question de fond, qu'il faudrait discuter tout à fait professionnellement et non pas en termes d'émotions. » — Christophe Keckeis, chef de l'armée suisse, RSR1-La Première, , vers 7 h 50
« Autrefois, nous mettions de l'eau dans notre vin, explique le député de Bière. Mais aujourd'hui la coupe est pleine. » — François Othenin-Girard, journaliste, 24 Heures,
2003
Champignac d'Or :
« L'artillerie, mal adaptée aux missions humanitaires et de promotion de la paix, vit une crise de confiance et de budgets. » — Alexandre Vautravers, capitaine de son état et chroniqueur de circonstance à la télé, Revue Militaire Suisse[8], , p. 57
Champignac d'Argent :
« Cela signifierait, Monsieur, que si l'accident s'était produit dans quelque temps il n'aurait pas pu avoir lieu ? » — David Rihs, présentateur, Télévision suisse romande, , vers 19 h 33
2002
Champignac d'Or :
« Je crois que le parti socialiste est un parti de gauche, qu'il doit pratiquer une politique de gauche et c'est ce qui le distingue des autres partis bourgeois. » — Christiane Brunner, présidente du parti socialiste suisse, RSR1-La Première, , Le Matin
Champignac d'Argent :
« Expo.02 donne à voir et offre aussi un point de vue. Ma position de directrice générale me permet d'être une observatrice dont l'observatoire est constitué par l'objet même de ma vision. » — Nelly Wenger, visionnaire, Le Temps,
2001
Champignac d'Or :
« Je n'ai personnellement pas honte à dire que je suis un homme de sexe masculin. » — Claude Ruey, conseiller d'État vaudois, à la tribune du Grand Conseil,
Champignac d'Argent :
« La Comco envoie ainsi un coup d'épée dans l'oreille d'un sourd. » — François Nussbaum, redoutable bretteur, dans L'Impartial, repris dans Le Courrier du
2000
Champignac d'Or :
« Ça m'est arrivé de me mettre les doigts pour me faire vomir. C'est un cercle infernal, si on met les pieds dedans, on ne s'en sort plus. » — Christel Borghi, championne suisse 1999 de patinage, dimanche.ch,
Champignac d'Argent :
« Ils ont perdu du temps sur ceux qui ont déjà franchi la ligne. » (Bertrand Duboux, chroniqueur cycliste déjanté, TSR1, , 17h38)
« Il a pris un virage très douloureux dans le mauvais sens du terme. » (Bertrand Duboux, TSR1, , 17h42)
« Les coureurs passent devant le château de Chillon toujours aussi imperturbable. » (Bertrand Duboux)
« Ah ! Il est fort, Laurent Jalabert, c'est certain. Il est capable de tout faire, de gagner comme de perdre. » (Bertrand Duboux, entre Liège, Bastogne et Liège, TSR, , 16h16)
XXe siècle
1999
Champignac d'Or :
« Beaucoup de gens devront donc attendre pour me rencontrer, et certains n'y arriveront peut-être pas. Je partage bien sûr leur déception. » Bertrand Piccard, psychiatre et aérostier suisse, Le Temps,
Champignac d'Argent :
« C'est avec la langue que vous mettez les pieds dans le plat. » Claude Froidevaux, journaliste, RSR-La Première, , entre 18 h 20 et 19 h 00
Mention « Bons tuyaux » :
« Lausanne est couverte de canalisations en dessous. » Sylvia Zamora, directrice lausannoise des Travaux publics, lors du colloque « La ville et l'enfant », Musée olympique,
Mention « Accouchement au forceps » :
« On ne peut pas comparer la maternité et les obligations militaires. Ce n'est pas comme si les hommes étaient rémunérés pour jouer au football. » Peter Hasler, directeur de l'Union patronale suisse, dans Construire,
1998
Champignac d'Or :
« Après une longue traversée du désert, ils (les verts) sont en passe de sortir la tête de l'eau .» Jean de Preux, journaliste
Champignac d'Argent :
« Je remercie Madame Tauxe-Jan, qui a rempli plusieurs casquettes ce soir. » Eliane Rey, présidente du Conseil communal de Lausanne
Mention « Apnée » :
« ...je me souviens d'un jour où je suis resté accoudé plusieurs minutes sans bouger au bord de la piscine. Ma femme m'a demandé ce qui se passait et je lui ai répondu: "Je pense au Parti radical..." » Eric Golaz, rescapé de la noyade
Mention « Regrets » :
« La femme n'est plus considérée comme un animal domestique. » Boris Senff, critique littéraire et ami des bêtes
Mention « Bord du gouffre » :
« On est à un moment dramatique, mais il ne faut pas dramatiser les choses. » Pascal Couchepin, conseiller fédéral
Mention « Reliques » :
« À force de faire parler les vestiges, on se pose des questions sur soi-même. » Gilbert-Auguste Kaenel, directeur du Musée d'archéologie de Lausanne
1997
Champignac d'Or
« Comment vivre sans nez ? Rien qu'à l'odorat je pourrais repérer mes enfants, mes petits-enfants, mes proches, et même distinguer ma chatte de celle de ma voisine. » Françoise Buffat, chroniqueuse dans le Journal de Genève,
Champignac d'Argent
« Je voudrais rafraîchir la mémoire de ceux qui étaient absents la semaine passée. » Jacqueline Maurer-Mayor, députée au Grand Conseil vaudois, séance du , à 16 h 03
Mention Poids Plume
« Utiliser un moyen aussi lourd que la grève me semble léger. » Jean Jacques Schwaab, chef du DIPC vaudois, dans le Journal de Genève,
Mention « Clair et Net »
« Le résultat est net. Je ne suis pas sûr qu'il soit clair. » Claude Ruey, conseiller d'État vaudois, supra TSR, , vers 19 h 50
1996
Champignac d'Or
« Le paysan est un homme comme les autres, sa femme également, avec ses deux métiers de paysanne et de mère de famille. » Francis Thévoz, municipal de la ville de Lausanne, dans le journal communal[9]
Champignac d'Argent
« Je suis de tout mon être au centre. En outre, je suis professeur, mais je suis un homme du peuple, car le peuple c'est tout le monde. »Jean-Christian Lambelet, économiste[10]
Mention « Ruade »
« Nous sommes dans la situation d'un mariage à reculons qui ne s'est jamais conclu. »Claude Ruey[9]
Mention « Travaux manuels »
« Leur bel outil en main, les responsables de la salle Métropole peuvent donc regarder vers l'avenir. », Marc Julmy, journaliste au quotidien 24 heures
1995
Champignac d'Or
« Certaines sociétés d'étudiants ont bien essayé de les introduire, mais leurs membres ne se portaient pas mieux. » — Philippe Thomas, président des Zofingiens, à propos de l'absence de femmes au sein des sociétés d'étudiants[11]
Champignac d'Argent
« Il est clair que faire une fin de vie dans une chambre d'hôpital à sept lits, ce n'est pas viable. », Dominique Hausser, médecin, La Première, [11]
« Le recteur n'a qu'un seul pouvoir, celui de convaincre. Convaincre, cela signifie que lorsqu'on prend une décision et qu'elle engendre une révolution à l'Université, cette décision n'est pas la bonne. C'est pourquoi, l'exécutif de l'Université doit savoir persuader que les décisions qu'il prend sont bonnes. » — Pierre Ducrey, ancien recteur de l'Université de Lausanne, dans L'Auditoire[11]
« Dieu lui-même en effet, le maître de l'univers, quand il a décidé de venir vivre sur la terre dans la peau d'un être humain, a choisi de le faire dans celle d'un homme et non d'une femme : Jésus de Nazareth. Lui reprochera-t-on de ne pas savoir ce qu'il faisait ? » — Roger Barilier, pasteur et écrivain[12]
Champignac d'Argent
« Et pour ce qui est de l'acquis social, il faut le rendre plus répondant aux besoins particuliers de ceux qui en ont vraiment besoin, et moins général, comme un parapluie qui arrose tout le monde. » — David de Pury, économiste, coprésident d'Asea Brown Bovery[12]
« Si Morges va mieux, le canton de Vaud ira mieux, la Suisse ira mieux, l'Europe ira mieux. » — Denis Barbey, président du Conseil communal de Morges[13]
1993
Champignac d'Or
« Le péché le plus mortel reste le meurtre. » — Gilbert Salem, journaliste et écrivain[14]
Champignac d'Argent
« Le chômage qui règne, très douloureux il est vrai, nous fait souvent tomber dans le noir pessimisme et nous empêche de voir que plus de 94 % des travailleurs ont pu conserver leur emploi. » — Olivier Chevallaz, municipal de la ville de Lausanne[14]
« Nous n'étions pas au courant des agissements de cette agence de voyages. Nous savions bien sûr qu'elle faisait des voyages homosexuels, ce qui n'est pas un crime. Nous ne savons pas ce que nos membres font dans notre dos. » — Liliane Maurer, Fédération des agences de voyage[15]
« On vit dans un pays de libertés, et il faudra toujours lutter contre l'espionnage, le terrorisme, les extrémistes qui prétendent renverser la démocratie et le crime organisé. » — Philippe Pidoux, conseiller d'État du canton de Vaud[17]
Champignac d'Argent
« La plaine est vraiment de plus en plus plate. » — Bertil Galland, journaliste[17]
Mention « Honorable »
« Il est difficile de trouver des vols directs, et nous n'escortons pas toujours les gens jusque dans leur pays d'origine, car souvent nos policiers ne sont pas bien traités là-bas. Ce qui compte pour nous, c'est que ces gens partent. » et « En outre, je ne vois pas pourquoi ces Zaïrois n'attendraient pas chez eux la réponse à leur recours. Les Italiens attendent bien en Italie. » — Jean-Claude de Haller, secrétaire général du Département vaudois de justice et police[17]
« C'était l'acte de vente qui m'excitait. Un peu comme une femme s'accomplit en mettant un enfant au monde. » — Bernard Nicod, promoteur immobilier vaudois[18]
« La fertilité dont le Mur n'a cessé d'enrichir les arts et l'histoire européenne, c'est le fruit de son infranchissabilité. Et la fin de cette infranchissabilité révèle à quel point elle n'était qu'une fiction voulue par tous - et brusquement niée par tous. Le Mur est d'ordre narratif. » — Christophe Gallaz, journaliste[18]
1988
Champignac d'Or
« Je suis un type qui prend des décisions : ma femme va explorer le terrain, ensuite je me rends dans le magasin qu'elle m'a indiqué et en cinq minutes je conclus l'achat. » — Adolf Ogi, conseiller fédéral[19]
« Il faut se déterminer entre la peur d'oser et la crainte d'entreprendre. Lausannois, Lausannoises, j'ai confiance en vous. » — Paul-René Martin, syndic de Lausanne[20]
↑« Le Champignac d’or couronne le Chaux-de-Fonnier Théo Bregnard pour une histoire de toilettes non genrées », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )