Grambais (parfois Grambois) [1] est un hameau du Brabant wallon, en Belgique. Traversé par le Grambais (ou Grambois : 1209) un ruisseau qui se jette dans la Thisnes à Bornival il est administrativement rattaché à la ville et commune de Nivelles, en Région wallonne de Belgique.
Histoire
Grambais était une seigneurie nivelloise ayant sa propre cour échevinale ainsi que censale. Il s’y trouve un château. De 1650 jusqu'au XIXe siècle les seigneurs étaient la famille de Beyens de Grambais[2]. Madame de Beyens dite de Grambais[3] habitait encore au début du XIXe siècle à Braine-le-Comte[4]. Grambais dépendait de la paroisse Notre-Dame de Nivelles et comptait en 1725 quatorze maisons[5].
Patrimoine
- L’hôtel-ferme est relié à la ville de Nivelles, à quelque cinq kilomètres, par le ‘chemin de Grambais’.
Notes
- ↑ Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieu en Wallonie et Bruxelles, Bruxelles, Racine, 2005, p. 292.
- ↑ Baron Jacques Le Roy, Topographia historica Gallo-Brabantiae quâ Romanduae Oppida Municipia et Dominia illustrantur, atque Monasteria, Nobiliumque Praetoria Castellaque in aes incisa exhibentur, Amsterdam, 1692, p. 57: Caput XIV, "De Dominio Grambais", et p. 58: "L'an 1576. Catharine de Mol estoit Dame de Grambais et espousa Maximilien van Giberburg et procréerent Marie Dame de Ramsdonck, Capelle et Grambais, coniointe à Bernard de Merode Seigneur d'Aften, duquel Mariage sortit Bernard Seigneur de Grambais, qui espousa Catharine Fille unique d'Henry de Brederode Seigneur d'Aften, qui l'an 1588, vendit Grambais à Franchois d'Arlin, et Marie vander Hofstadt son espouse Dame de Bornival, pour noeuf-mille florins et une chaîne d'or de trois cent, laquelle vendition fut aggrée l'an 1597. par Floris et Warnier de Merode respectivement Seigneurs de Rummen et Ramsdonck frères dudit Bernard. Simon Paul d'Arlin Chevalier. Seigneur de Bornival, fils de François susdit, espousa Alexandrine de Rodoan, laquelle estant vefve fit vendre la terre de Grambais, qui fut achapté par décret de l'an 1650. par Francois Beyens Escuyer, qui de Cornelia de Maillot procrea Grégoire Ignace Seigneur de Grambais, Hovencheul etc. allié l'an 1676. à Marie Iacqueline Fille de Michel de Rolly Seigneur de Conroy le Grand, et de Jacqueline Happart."
- ↑ AGR, Notariat Nivelles, Notaire Charles-Joseph Paradis (21867), 23-03-1805: "Marie Bénédictine DE BEYENS . Célibataire. Propriétaire du château de Grandbais. Et de la cense. Bail à ferme de la cense de la rose acte no 128". Voir aussi: Archives de l'État à Mons (BE-A0524) Préfecture du département de Jemappes (524-746) nrs 3828-3836 ; 3995-4003 ; 4016-4025 Liste de personnes, 10-07-1784: Page, 81: De Beyens de Grambais Dame Sophie ép Me Antoine Jh de Biseau, écuyer sgr d'Houdaing. Ainsi que: AGR. Notariat, Nivelles, Notaire Paradis et Notaire: Adrien Louis Detraux (21840), Nivelles, contrat de mariage, 22 novembre 1770 : Antoine François Joseph de Biseau, futur époux et Sophie Frédérique Joseph de Beyens, future épouse (acte 101)
- ↑ J. Croquet, Notice historique sur l'église paroissiale et sur les institutions religieuses de Braine-le-Comte", in: Annales, Cercle archéologique d'Enghien, volume III, 1887, p. 492: "Sans que l'exercice du culte catholique fut légalement autorisé, les messes se célébraient alors régulièrement chaque dimanche, dans une dépendance de la maison de Mme de Beyens dite de Grambais (aujourd'hui l'habitation de M. Cornet, sénateur). Il en fut de même, croyons-nous, jusqu'au jour où l'église paroissiale fut, par suite du concordat de 1801, rendue à sa destination au mois d'avril 1802.", et également: C. Dujardin, "Dates mémorables de l'histoire de Braine-le-Comte", in: Annales, Cercle archéologique d'Enghien, volume V, 1898, p. 40: "L'accomplissement du service divin eut lieu pour la dernière fois en l'église paroissiale le premier dimanche du mois d'octobre 1797.(...).Nous savons néanmoins par la tradition que la messe continua à se célébrer assez régulièrement chaque dimanche. Elle se disait en divers endroits, notamment en la maison de Madame de Beyens dite de Grambais (rue Basse). (....). Cette belle demeure fut occupée en 1756 par le châtelain François-Joseph Le Mayeur et plus tard par Madame Beyens de Grambais. Pendant les années 1801 et 1802 le curé Mathieu résidait chez la pieuse dame de Grambais.". Et: Blanche Delanne, Histoire de la ville de Nivelles. Des origines au XIIIe siècle, dans: Annales de la Société archéologique et folklorique de Nivelles et du Brabant wallon, tome XIV, Nivelles : Impr. Havaux, 1944, p. IX : "(A.G.R., Archives Nivelles) 3699 - Déclaration de la cour de Grambais à la demande de Maximilienne B.-J. Beyens, dame de Grambais, au sujet de la largeur du chemin dit 'du Grand Bailli', 15 juillet 1791."
- ↑ Tarlier et Wauters, Géographie et histoire des communes belges. Ville de Nivelles, Bruxelles, 1862.
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