Il est né à Aubervilliers[3], d'un père né à Saint-Arnaud (actuelle El Eulma) et d'une mère née à Tunis[4]. Ses deux parents sont des juifs séfarades arrivés en France pendant leur enfance, dans les années 1950. Il a été élevé à Pantin[5],[6]. Il quitte l'école à 16 ans et se décrit comme « bac moins trois »[7]. Il commence à travailler dans l'import-export.
En 2008-2009, il participe à la grande fraude à la TVA sur les quotas de carbone, qui coûte au moins 1,6 milliard d’euros de TVA à l’État français. Arrêté le [8], il estime la fraude « trop facile »[9] et refuse de porter le chapeau. Il est jugé en 2017, à la suite de quoi il se dit « totalement ruiné »[10].
Entre-temps, il s'enfuit en Israël en mais revient le et se fait arrêter à l'aéroport de Roissy[11],[12]. Le , le parquet national financier (PNF) requiert le renvoi de Grégory Zaoui et de ses complices devant le tribunal correctionnel pour « escroquerie en bande organisée »[13]. Le , les juges accèdent à la demande du parquet[14]. En , Grégory Zaoui se soustrait une nouvelle fois à son contrôle judiciaire[15]. Le mois suivant, un mandat d'arrêt est délivré à son encontre[16]. Le , les procureurs du PNF requiert contre lui sept ans de prison et un million d'euros d'amende[17]. Le , il est finalement condamné par défaut à six ans de prison et 200 000€ d'amende dans le volet « marseillais » de la fraude portant sur 385 millions d’euros détournés[18],[19]. Cette peine est confondue à hauteur de quatre ans avec les six ans de prison et 300 000 euros d'amende auxquels il avait été condamné le [16],[20]. Le , il se constitue prisonnier. Le , il est libéré sous bracelet électronique dans le courant de l'année suivante[21],[22]. Le , la cour de cassation reconnait qu'il a été incarcéré « huit mois de trop »[19].
Parmi ses co-accusés, il dénote par son style « moins flambeur, plus cérébral que la moyenne » selon L'Obs[23].
Il s'engage ensuite dans la dénonciation de certains influenceurs[24].