Le , le roi Hassan II annonce la refonte totale de la constitution marocaine. Le , la nouvelle constitution est présentée au référendum, elle obtiendra 96,56 % de voix favorables.
La réforme mise en avant dans cette constitution est l'instauration du bicaméralisme, avec l'élection au suffrage universel direct de la totalité de la chambre des représentants, et la création d'une seconde chambre parlementaire dite des conseillers, élue au suffrage indirect.
L'entame de ces élections est introduite par l'assainissement des listes électorales, à partir du , qui sont depuis des décennies l'objet de conflit entre opposition et pouvoir. Le , une charte d'honneur est signée entre les pouvoirs publics et les partis politiques[2]. Le pouvoir s'engage à organiser des élections transparentes, en contrepartie les parties sont tenues de reconnaître les résultats des élections. Le , un code électoral est voté à l'unanimité au parlement.
Après la campagne électorale, 13 millions d'électeurs sont appelés à se rendre aux urnes. Le scrutin est uninominal à un seul tour et couvre 325 circonscriptions. Les 16 partis présents sont regroupés en trois coalitions[2] :
: Mohamed Benaissa est nommé ministre des Affaires étrangères en remplacement de Abdellatif Filali.
: Driss Basri, Ministre d’État, ministre de l’Intérieur est déchargé de ses fonctions et remplacé par Ahmed El Midaoui.