Gouvernement Chivite IGouvernement Chivite I
(es) Primer Gobierno Chivite La présidente, María Chivite
Le gouvernement Chivite I est le gouvernement de la communauté autonome espagnole de Navarre entre le et le , sous la Xe législature du Parlement. Il est dirigé par la socialiste María Chivite, arrivée deuxième aux élections de 2019. Il repose sur une coalition entre le Parti socialiste, l'alliance Geroa Bai, et Podemos. Il succède au gouvernement de la nationaliste de gauche Uxue Barkos, également composé de plusieurs forces politiques et cède le pouvoir au gouvernement Chivite II. HistoriqueCe gouvernement est dirigé par la nouvelle présidente socialiste, María Chivite. Il est constitué et soutenu par une coalition minoritaire entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), l'alliance Geroa Bai (GBai) et Podemos. Ensemble, ils disposent de 22 députés sur 50, soit 44 % des sièges du Parlement. Il est formé à la suite des élections autonomiques du 26 mai 2019. Il succède donc au gouvernement présidé par la nationaliste de gauche Uxue Barkos et constitué par une coalition entre Geroa Bai, Euskal Herria Bildu (Bildu) et Izquierda-Ezkerra (I-E). FormationLors du scrutin, la coalition de droite Navarra Suma (NA+) arrive en tête, avec une majorité relative. Elle devance le Parti socialiste, tandis que l'alliance au pouvoir perd sa majorité en raison du fort recul de Podemos, qui la soutenait de l'extérieur[1]. Le , le Parti socialiste, Geroa Bai, Podemos et Izquierda-Ezkerra concluent une entente sur un programme commun de gouvernement, laissant la composition précise de l'exécutif à une seconde phase de négociations qui doit commencer après les fêtes de San Fermín[2]. Le pacte sur la formation du gouvernement est scellé le , prévoyant huit conseillers pour le PSOE, quatre pour GBai, un pour Podemos, et le soutien sans participation d'I-E[3]. Le président du Parlement, Unai Hualde, annonce le qu'il propose la candidature de María Chivite à la présidence de la communauté autonome et qu'il convoque le débat d'investiture pour les et suivants[4]. Le lendemain, Bildu indique que lors d'un référendum interne, 75 % des militants ayant pris part au vote se sont prononcés en faveur de l'abstention de leur groupe parlementaire, ce qui garantit l'investiture de María Chivite au second tour[5]. Lors du premier vote d'investiture, elle échoue à obtenir la confiance du Parlement, recueillant 23 voix favorables et 27 voix défavorables : elle bénéficie du soutien du PSOE, de GBai, de Podemos et d'I-E, et du rejet de NA+ et de Bildu[6]. Elle y parvient le lendemain, avec 23 voix pour, 22 contre et 5 abstentions, le groupe de Bildu ayant réparti ses voix entre l'opposition et l'abstention[7]. Elle prête serment devant le Parlement le , lors d'une cérémonie à laquelle assistent notamment les ministres José Luis Ábalos et Luis Planas et le lehendakari, Iñigo Urkullu[8]. Les 13 conseillers, dont deux vice-présidents, sont assermentés et entrent en fonction le lendemain[9]. ÉvolutionLe conseiller au Développement économique, Manuel Ayerdi, annonce le qu'il a remis — conformément à la loi sur le gouvernement — sa démission à María Chivite, en raison de sa mise en examen par le Tribunal suprême dans une affaire de subventions publiques datant de la législature précédente[10]. Proposé par Geroa Bai pour le remplacer[11], le directeur général de l'Action extérieure, Mikel Irujo, prête serment et lui succède le [12]. Le , la conseillère à l'Économie et aux Finances, Elma Saiz, démissionne afin de se concentrer sur sa campagne des élections municipales du 28 mai pour la mairie de Pampelune[13]. María Chivite confie l'intérim du département de l'Économie et des Finances à Juan Cruz Cigudosa, conseiller à l'Enseignement supérieur[14]. SuccessionAux élections autonomiques du 28 mai 2023, le Parti socialiste arrive de nouveau en tête et se trouve en mesure de rééditer sa coalition avec Geroa Bai et Contigo Navarra, qui réunit Podemos et I-E[15]. Après plusieurs désaccords et ruptures, les trois forces politiques s'entendent le pour renouveler leur entente[16]. Deux jours plus tard, les militants de Bildu approuvent que leur groupe parlementaire s'abstienne lors du vote d'investiture, ce qui garantit l'élection de María Chivite[17]. Après avoir échoué lors du premier vote, le , avec 21 voix pour, 20 voix contre et 9 abstentions[18], elle parvient le lendemain à remporter l'investiture du Parlement avec le même résultat, la majorité simple étant suffisante[19]. Composition
Notes et références
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