Lors d’une épidémie de peste, elle supplia le clergé de la ville d’ordonner un jeûne de trois jours et la peste épargna les habitants de la ville. Alors qu’un incendie menaçait de détruire Noyon, par ses prières Godeberthe l’arrêta. Elle fut également thaumaturge, rendit la vue à des aveugles et guérit des malades par un simple signe de croix[1].
La châsse actuelle, réalisée en 1841, remplace le reliquaire datant de (1499-1503), réalisé par Jehan de Graval, orfèvre amiénois et fondu à la Révolution française. Elle est en bois doré et décorée de colonnettes, avec pieds et pots à feux ; son toit est amovible ; dans les niches ont été placées des statuettes[3].
En 1640, le roi Louis XIII, de passage dans la région, demanda qu'on lui donnât une relique de sainte Godeberte. Le un os de la main de la sainte retiré de la châsse fut remis au roi[1].
Culte
On invoque sainte Godeberthe pour lutter contre les fléaux, calamités : sécheresse, épidémies, inondations.