hétérotétramère pour la plupart des bactéries, dont notamment Escherichia coli ainsi que dans les plastes[3].
La forme hétérotétramérique, notée (αβ)2, est composée de deux sous-unités α et deux sous-unités β. Bien que plus petite, la sous-unité α contient les trois motifs typiques des aminoacyl-ARNt synthétase de classe II et le site d'aminoacylation. Les sous-unités β sont quant à elles responsables de la liaison à l'ARN de transfert.
Parmi les autres synthétases, seule la phénylalanyl-ARNt synthétase possède également une forme hétérotétramérique[2].
Notes et références
↑(en) Wei Xie, Leslie A. Nangle, Wei Zhang, Paul Schimmel et Xiang-Lei Yang, « Long-range structural effects of a Charcot–Marie–Tooth disease-causing mutation in human glycyl-tRNA synthetase », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 104, no 24, , p. 9976-9981 (PMID17545306, PMCID1891255, DOI10.1073/pnas.0703908104, lire en ligne)
↑ a et b(en) Ju, Y., Han, L., Chen, B., Luo, Z., Gu, Q., Xu, J., Yang, X.L., Schimmel, P. & Zhou, H., « X-shaped structure of bacterial heterotetrameric tRNA synthetase suggests cryptic prokaryote functions and a rationale for synthetase classifications », Nucleic Acids Research, vol. 49, no 17, , p. 10106-10119 (DOI10.1093/nar/gkab707).
↑(en) Zhaoli Yu, Zihan Wu, Ye Li et Qiang Hao, « Structural basis of a two-step tRNA recognition mechanism for plastid glycyl-tRNA synthetase », Nucleic Acids Research, , gkad144 (ISSN0305-1048 et 1362-4962, DOI10.1093/nar/gkad144, lire en ligne, consulté le )
(en) FRASER MJ, « Glycyl-RNA synthetase of rat liver: partial purification and effects of some metal ions on its activity », Can. J. Biochem. Physiol., vol. 41, , p. 1123-33 (PMID13959340, DOI10.1139/o63-128)
(en) Niyomporn B, Dahl JL, Strominger JL, « Biosynthesis of the peptidoglycan of bacterial cell walls. IX Purification and properties of glycyl transfer ribonucleic acid synthetase from Staphylococcus aureus », J. Biol. Chem., vol. 243, no 4, , p. 773-8 (PMID4295604)