La commune est au bord de l'Aisne, entre Rethel et Vouziers, dans une région naturelle appelée le Vallage[2].
Le terroir communal compte la section de Montmarin, village aujourd'hui disparu, sur les lieux duquel est érigée une chapelle.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal des Ardennes (versant Aisne), l'Aisne, la Foivre, les Aivis, un bras des Aivis, le Fossé 01 de la commune d'Alland'Huy-et-Sausseuil, le cours d'eau 02 de l'Epinette, le Fossé du Barquet, le Fossé 04 de la commune de Saulces-Champenoises et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].
Le canal des Ardennes (versant Aisne), d'une longueur de 57 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui a son origine dans la commune de Dom-le-Mesnil et se jette dans le canal latéral à l'Aisne à Vieux-lès-Asfeld, après avoir traversé 24 communes[4]. Il traverse la commune, s'écoulant d'est en ouest sur une longueur d'environ 4,2 km.
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[5]. Elle traverse la commune, s'écoulant d'est en ouest sur une longueur d'environ 5,3 km.
La Foivre, d'une longueur de 22 km, prend sa source dans la commune de Neuvizy, à 204 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne sur la commune, à 81 m d'altitude, après avoir traversé dix communes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saulces-Champenoises », sur la commune de Saulces-Champenoises à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Au , Givry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), prairies (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,2 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Agriculteur. Réélu pour le mandat 2014-2020 et 2020-2026
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 266 habitants[Note 2], en évolution de −2,21 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église Saint-Martin : reconstruite en 1925, à nouveau détruite en mai-juin 1940, totalement rebâtie en 1952-1953 dans un style néo-roman par l'architecte en chef des monuments historique Yves-Marie Froidevaux (1907-1983) ; des vitraux en dalles de verre sont dus à Jean Barillet (1912-1997), fils de Louis Barillet (1880-1948) qui avait renouvelé l'art du vitrail dans l'entre-deux-guerres, participant à l'Union des artistes modernes créée par Mallet-Stevens en 1929 ; la statuaire : une Vierge à l'enfant est l'oeuvre de Madeleine Flandrin (épouse de Froidevaux et sœurs de la peintre Marthe) ; les autres sont de la main du curé néerlandais de la paroisse depuis 1945, Arnold Kandelaars (1916-2000) : Notre-Dame, saint Antoine, Jeanne d'Arc, saint Joseph, saint Éloi, le Bon Pasteur ; le Bordelais Lucien Jeay (1911-1997) a peint en 1953 les stations du chemin de croix ; Marthe Flandrin (1904-1987), petite-nièce d'Hippolyte (élève d'Ingres) a réalisé en 1953 une fresque monumentale couvrant tout le chœur et illustrant le Credo.
De gueules à l'oie d'argent soutenue d'une burelle ondée du même, au chef cousu d'azur chargé d'une fleur de lis d'or accostée de deux croissants du même[27].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 173
Gaston Robert, La seigneurie de Givry-sur-Aisne, dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, Reims : P. Giret, 1913, vol.133, n°1, pp. 245–365 [1]