Giovanni Tadolini, né le à Bologne – mort le dans la même ville, est un compositeur, chef d'orchestre et professeur italien de chant, dont la carrière s'est déroulée alternativement à Bologne et Paris. Tadolini est probablement surtout connu pour avoir achevé six sections de la version de 1833 du Stabat mater de Rossini après que ce dernier soit tombé malade[1]. Par ailleurs, il est aussi l'auteur de huit opéras ainsi que des sinfonias, des sonates, de la musique de chambre et de nombreuses pièces de musique et chant religieux.
Biographie
Né à Bologne, il étudie en privé le chant avec Matteo Rubini et la composition musicale avec Stanislao Mattei au Liceo Musicale de sa ville natale, avant de travailler pour le Théâtre-Italien à Paris comme répétiteur et maître de chœur de 1811 à 1814. À la suite de l'occupation de Paris par les armées russes et autrichiennes en 1814, il retourne en Italie, où au cours des 15 années suivantes, il écrit une série d'opéras et sert comme chef d'orchestre et chef de chœur pour le Teatro Comunale di Bologna. Il devient également membre de l'Accademia Filarmonica de Bologne et maestro di cappella de la cathédrale Saint-Pierre de la ville.
En 1827, il épouse la sopranoEugenia Tadolini (née Savorani), une de ses élèves à Bologne. Tadolini retourne au Théâtre-Italien en 1829 avec son épouse, lui comme directeur et elle comme chanteuse de la compagnie. Le mariage se termine par un divorce en 1834[2]. À la suite du divorce, Tadolini reste à son poste au Théâtre-Italien jusqu'en 1839 lorsqu'il retourne définitivement à Bologne[3].
Plus tard dans sa vie, il dirige une école de chant à Bologne où il meurt en 1872.
1837 : Grande walz composée et dédiée à sa Majesté Léopold 1er Roi des Belges (Paris, arrangement pour piano à 4 mains par Adolphe Miné)
Chants
La farfalla – voix et piano, texte de Carlo Pepoli, dédié à Marie Lutyens
La potenza d'amore – ténor, piano et cor français, texte de Carlo Pepoli
La fuga di Bianca Capello – basse et piano, texte de Carlo Pepoli
Se la vita vuoi godere – ténor et piano
Notes et références
↑Rossini élimine ensuite les sections Tadolini et recompose quatre d'entre elles pour la première de l’œuvre à Paris en 1842. Voir Osborne (2007) pp. 327-329