Gilles de Courtenvaux de Souvré
Gilles de Souvré, marquis de Courtanvaux, né vers 1540 et mort en 1626, est un gentilhomme et militaire français des XVIe et XVIIe siècles. Il est l'un des favoris du roi Henri III. Gouverneur de Louis XIII, il est fait maréchal de France, en récompense de ses services. BiographieOrigines et familleGilles de Souvré, descend d'une ancienne maison originaire du Perche. Il est : l'arrière-petit-fils de Macé III de Souvré et de Yolande de Laval, petite-fille de Thibault Ier de Laval-Loué ; le petit-fils d'Antoine de Souvré et de Françoise Berziau, dame de Courtanvaux ; le fils de Jean de Souvré et Françoise Martel ; et le frère de Jeanne de Souvré, femme de René Ier du Bellay (1545-1596), baron de La Flotte. Il se marie avec Françoise de Bailleul, fille de Jean de Bailleul, chevalier de l'ordre du Roi, sieur de Renouard, baron de Messey. Carrière militaireIl rejoint jeune la profession des armes et s'attache au duc Henri d'Anjou qu’il accompagne en Pologne en 1573. À son retour, ce prince devenu le roi Henri III le fit grand maître de sa garde-robe et gouverneur du château de Vincennes. Il est gouverneur de Touraine de 1588 à 1610. Peu de temps après, le duc de Montmorency est enfermé dans cette forteresse. Selon De Thou, la reine mère, ayant conçu le dessein de faire périr cet illustre prisonnier, est obligée de sonder Souvré, qui fait avorter le complot[pas clair][1]. En 1582, il se marie à Françoise de Bailleul, fille de Jean de Bailleul, chevalier des ordres du roi, sieur de Le Renouard, baron de Messei. Souvré fait partie de la promotion des chevaliers du Saint-Esprit, en 1585. Il se distingue à la bataille de Coutras le contre les Huguenots et conserve la ville de Tours au roi pendant les troubles de la Ligue. Il y reçoit Henri III avec toute la Cour en [2]. Attaché sincèrement à Henri III, il ne pouvait cependant excuser les torts réels de ce monarque, et souvent il lui faisait entendre le langage de la vérité ; mais quand il vit l'autorité royale compromise par les factions, il ne se montra pas moins empressé de justifier les fautes du roi qu'il ne l'avait été de les blâmer. Crillon remarqua ce changement et lui adressa des reproches à ce sujet. « Hélas! dit Souvré, le roi est si malheureux. » Il est néanmoins l'un des premiers à reconnaître Henri IV dès son avènement et le sert avec la plus grande loyauté. Il refuse les cent mille écus d’or que le duc de Mayenne lui offrait pour entrer dans la Ligue : « Non, lui répondit Souvré, ce serait payer trop cher un traître ». Ce dernier veut alors le persuader qu'Henri IV soupçonne sa conduite et a l'intention de lui ôter le gouvernement de la Touraine. « Quand bien même, répondit Souvré, le roi serait injuste à mon égard, il n'en serait pas moins mon roi, et-je ne cesserais pas de le servir[réf. nécessaire]. » Henri IV le choisit pour être gouverneur du Dauphin. En 1609, Henri IV fait don à Gilles de Souvré, cousin germain de la dame de Hautefort, des biens confisqués ayant appartenu à François d'Aubusson seigneur de Beauregard et à d'autres accusés du meurtre de Marguerite de Calvimont (Réf : Arch. Dép. Maine-et-Loire, 20 J 73). La même année, le roi le choisit pour être le lieutenant et commandant effectif de la compagnie des Gendarmes d'ordonnance du Dauphin, dont celui-ci est le capitaine. Cette compagnie devient celle des Gendarmes de la Garde à l'avènement de Louis XIII, qui confirme Gilles de Souvré comme commandant effectif, en tant que Capitaine-lieutenant. Gilles de Souvré renonce à cette charge en 1615[3]. Gilles de Souvré reçoit le bâton de maréchal de France en 1614, à l’âge de 76 ans. Il décède en 1624, à l'âge de 84 ans, et est inhumé en la chapelle du château de Courtanvaux. Sa fille, Mme de Lansac, fut gouvernante des Enfants de France. On a un Discours sur la mort de Gilles de Souvré, marquis de Courtanvaux, Paris, 1626, in-8°[pas clair]. Descendance
Et trois filles :
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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