Gilles CurienGilles Curien
Gilles Curien, né à Cornimont (Vosges) le et mort le à Remiremont[1],[2], est un diplomate français, élevé au grade d'ambassadeur de France. BiographieGilles Curien naît d'un père receveur municipal, Robert Curien, et d'une mère institutrice, Berthe Girot. Il est le frère aîné d'Hubert Curien (1924-2005), physicien et cristallographe. Après ses études secondaires au collège de Remiremont puis au lycée d'Épinal, il obtient une licence en droit puis le diplôme de l'École libre des sciences politiques. Entré en 1946 au ministère des Affaires étrangères, il occupe des postes successifs d'attaché puis de secrétaire à Rome (1948-1955), à Bonn (1955-1959) et à Washington (1959-1962). En 1962, il devient directeur du cabinet du ministre d'état chargé de la recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales, puis de 1962 à 1965, directeur adjoint du cabinet du ministre des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville, avant d'être, de 1965 à 1967, directeur du cabinet du secrétaire d'État aux Affaires étrangères, chargé de la coopération, Yvon Bourges. Il est nommé ambassadeur de France à Brazzaville (Congo), de 1968 à 1970. De 1970 à 1974, il devient directeur du service des affaires scientifiques au Quai d'Orsay et, de 1974 à 1979, directeur du personnel et de l'administration générale. Ambassadeur de France à Berne (Suisse) de 1979 à 1982, il est ensuite nommé représentant de la France auprès de la Conférence pour la sécurité et la coopération en Europe à Madrid (Espagne) en 1982-1983. Il devient ambassadeur représentant permanent de la France auprès de l'OTAN à Bruxelles (Belgique) de 1984 à 1987. Cette année-là, il est élevé à la dignité d'Ambassadeur de France. De 1987 à 1989 il dirige la délégation française à la réunion de la Conférence pour la sécurité et la coopération en Europe à Vienne (Autriche) . Il termine sa carrière en 1991 comme chargé de mission aux États-Unis sur la sécurité européenne. Vie privéeMarié en 1950 à Sophie Périer (1929-1985), dont il a eu quatre enfants : Grégoire, Virginie, Vincent et Pauline, desquels sont nés neuf petits-enfants, il épouse en secondes noces Françoise Béesau, née Chavannes, décédée en 2003[3]. ŒuvresOuvrages
Articles
Distinctions
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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