Genès de ClermontGenès de Clermont Statue en bois de Saint-Genès au portail méridional de l'église Saint-Genès des Carmes de Clermont-Ferrand.
Genès de Clermont ou Genet, était un religieux du Haut Moyen Âge qui fut évêque de Clermont au VIIe siècle. Il est vénéré comme saint par l'Église en Auvergne et fêté localement le . Les informations sur sa vie sont extrêmement parcellaires. BiographieGenesius naquit à Clermont dans une famille de sénateur. Il était archidiacre lorsqu’il fut élu évêque d’Auvergne et n’aurait voulu consentir à son ordination qu’après un jeûne de trois jours[1], en 655. Il dirigea également l'école épiscopale. Il confessa la foi orthodoxe face au novatianisme. Il gouverna son église avec sagesse et humilité et fonda plusieurs monastères dont celui de Chantoin et l'abbaye Saint-Sébastien de Manglieu, où il fut inhumé en 662[2],[Note 1]. Il construisit également un hospice près de la porte Saint-Esprit, au sud de la ville, sur des terres familiales[3], aujourd'hui à l'emplacement de la rue Saint-Esprit, rue de Ballainvilliers, boulevard de la Pyramide et rue de l'Hôtel-Dieu[4]. Ce dernier semble être le plus ancien hôpital mentionné pour la ville de Clermont. Il était invoqué pour la cessation de la sécheresse. En tant que saint fondateur, son attribut principal est une église qu'il porte contre lui en évidence. Dix-huit localités en France portent son nom. Une ordonnance du lieutenant général de police, Benoit Chamerlat, datée du 13 mai 1789, instaure la fête du saint au 3 juin et demande la fermeture des magasins de la ville ainsi que la suspension des travaux manuels[5]. Églises, chapelles sous son vocableToponymie
IconographieVoir aussiLiens internesLiens externes
Notes et références
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