Pour la construction de ses gares, la Grande Compagnie du Luxembourg réalisa plusieurs modèles standards et choisit pour un grand nombre de ses gares un modèle de bâtiment rectangulaire de deux niveaux sous bâtière comportant trois travées. Chaque façade était symétrique. Au centre, on retrouve un oculus sous une corniche en mitre. Les façades sont en brique apparente avec un cordon de pierre bleue au rez-de-chaussée joignant la naissance des arcs qui surplombent chaque ouverture (les arcs sont en plein cintre au rez-de-chaussée et bombés à l’étage). On retrouvait également deux cordons de briques, l'un marquant la séparation entre les deux étages et l'autre reliant le larmier des fenêtres à l'étage. Ces gares seront par la suite portées à cinq travées avec une avancée au niveau des trois travées centrales côté rue[4].
Après la reprise de la plupart des compagnies privées par les Chemins de fer de l’État Belge, elle sera agrandie avec un important bâtiment voyageurs à cinq ouvertures et un étage sous toit à croupe avec un pignon côté voies (voir photo).
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre[5]. Elle dispose de deux voies à quai.
En semaine, la desserte comprend un train L par heure dans chaque sens complété, le matin, par un train P Namur - Ottignies (dans chaque sens) et un train P Namur - Gembloux ; l'après-midi, on retrouve un train P Namur - Ottignies et deux dans le sens Ottignies - Namur.
Les week-ends et jours fériés, seuls circulent les trains L au rythme d'un toutes les deux heures.
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[5].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs, ainsi que son annexe, sont démolis en après plusieurs années d'abandon et un incendie.
Anciens bâtiments de la gare.
Quais de la halte.
Annexe de la gare.
Notes et références
↑Source Google Earth (consulté le 20 octobre 2013).
↑Infrabel, Annexe E.1 : Distances entre gares et nœuds, coll. « Document de référence du réseau », , 43 p. (lire en ligne [PDF]), p. 36.
↑(nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel et Marijke Moortgat-Schenkel, « Rhisnes », sur spoorweggeschiedenis.quartam.on-rev.com, (consulté le ).
↑ a et bHugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 180-181