Gare de La Gélie

La Gélie
Image illustrative de l’article Gare de La Gélie
L'ancien bâtiment de la gare.
Localisation
Pays France
Commune La Douze
Lieu dit Gare de La Gélie
Adresse Route départementale 45E1
24330 La Douze
Coordonnées géographiques 45° 02′ 33″ nord, 0° 53′ 50″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Services Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Niversac à Agen
Voies 1 (+ voie de service)
Quais 1
Altitude 202 m
Historique
Mise en service 3 août 1863
Fermeture vers la fin du XXe siècle
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
La Gélie
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
La Gélie
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
La Gélie

La gare de La Gélie est une gare ferroviaire française de la ligne de Niversac à Agen, située au lieu-dit Gare de la Gélie sur le territoire de la commune de La Douze, près de Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart où l'on trouve le hameau de la Gélie, dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est mise en service en 1863 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).

Elle est fermée vers la fin du XXe siècle.

Situation ferroviaire

Établie à 202 mètres d'altitude, la gare de La Gélie est située au point kilométrique (PK) 524,745 de la ligne de Niversac à Agen, entre les gares des Versannes et de Mauzens-Miremont, dont elle est séparée par un tunnel long de 373 m[1].

La gare dispose d'une voie de service desservant le quai de la halle à marchandises[2].

Histoire

L'implantation d'une station au lieu-dit la Gélie est demandée conjointement le 21 décembre 1861 par les proches communes de Cendrieux, Journiac, Lacropte, Rouffignac, Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart et Sainte-Alvère[3].

La « station de La Gélie » est mise en service le 3 août 1863 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne à voie unique de Niversac à Agen[4]. La gare est établie sur ce site pour faciliter notamment les expéditions de bois du pays de Rouffignac et la production de paniers de Lacropte[5].

En 1867, c'est la 65e station depuis Paris, à 7 km des Versannes, à 25 km de Périgueux et 127 km d'Agen. elle est édifiée sur un étroit palier, près d'une maison bourgeoise dénommée « la Gélie », dans un lieu isolé « perdu au milieu des bois sur l'arête des deux versants et au faîte même d'une rampe de 205 mètres », sur la commune de La Douze. Le village le plus proche est le bourg centre de Saint-Félix-de-Reillac, à un kilomètre au bas du coteau, en direction du sud, sur la commune de Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart[6] qui compte 664 habitants au recensement de 1866[7].

La recette annuelle de la station de « La Gélie » est de 73 225 francs en 1878[8], de 74 373 francs en 1881, de 73 221 francs en 1882[9] et de 49 505 francs en 1886[10].

Elle est fermée au service des voyageurs vers la fin du XXe siècle.

Service des voyageurs

Gare fermée au service des voyageurs.

Patrimoine ferroviaire

L'ancien bâtiment voyageurs d'origine est devenu une propriété privée.

Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « {631/1} (Périgueux) Niversac - Siorac », p. 37.
  2. Réseau ferré de France, « Document de référence du réseau ferré national, Annexe 4.6 : Localisation des voies de service » [PDF], sur www.rff.fr, (consulté le ), p. 2/15.
  3. Roger Vidal, Le Périgord et le rail : La Dordogne et le Paris-Orléans, t. 1, Périgueux, Éd. à compte d'auteur, , chap. 4 (« Ligne de Périgueux à Agen »), p. 446
  4. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 (1858-1863), Paris, Palau, , 221 p. (ISBN 2-9509421-2-1), « 6.17 Périgueux (Niversac)-Agen : 3 août 1863 », p. 201-202
  5. « La Douze, déroulement de son histoire : Le XIXe siècle : la révolution industrielle et les progrès techniques », sur La Douze (consulté le ).
  6. Célestin Port, De Paris à Agen, par Vierzon, Chateauroux, Limoges et Périgueux : Itinéraire descriptif et historique, Paris, Librairie de L. Hachette, coll. « Collection des guides-Joanne », (lire en ligne), « Quatrième section : de Périgueux à Agen », p. 323-324.
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  8. Conseil général de Dordogne, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chapitre II », p. 32.
  9. Conseil général de Dordogne, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemins de fer », p. 26.
  10. Conseil général de Dordogne, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Trafic », p. 22.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe