Gabriella Sica est une poétesseitalienne. C'est également une enseignante, une directrice de revue, et une auteure de textes en prose.
Biographie
Elle est née à Viterbe en octobre 1950[1] et habite depuis l’âge de dix ans à Rome, sa ville d’adoption[1].
Après la publication de quelques textes poétiques dans des revues et des anthologies, comme Prato pagano en 1980 et l’Almanacco dello specchio en 1983, préface de Giovanni Raboni, tout en enseignant la littérature italienne, Gabriella Sica publie son premier livre de poésies La famosa vita [La célèbre vie] en 1986[1]. Ce recueil se voit décerner le Premio Brutium Poesia[2]. Il est suivi par Vicolo del Bologna en 1992, Poesie bambine en 1997, Poesie familiari en 2001 (Fazi Editore, Prix international de Poesia Camaiore), Le lacrime delle cose (Moretti&Vitali, 2009), Premio Garessio-Ricci. finalista vincitore Premio Dessì e Premio Lucia Rodecanachi-Arenzano, Tu io e Montale a cena. Poesie perZeichen (Interno Poesia, 2019).
Depuis 1980, Gabriella Sica a travaillé en poésie contemporaine, par des créations et par la direction de revues. Elle a notamment dirigé, jusqu'en 1987, la revue Prato pagano[1] avec laquelle ont débuté ou publié beaucoup d’auteurs de l’actuelle génération littéraire italienne. Pendant cette période a été publié Campo di battaglia de Flavia Giacomozzi. Elle a participé à l’anthologie La parola ritrovata, ultime tendenze della poesia italiana qui regroupe écrits de poètes et critiques sur l’orientation de la poésie des deux dernières décennies du XXe siècle. Elle s’est en plus intéressée à la poétique italienne traditionnelle en continuité avec la poésie contemporaine dans le livre Scrivere in versi, metrica e poesia.
Gabriella Sica a publié aussi des livres en prose tels que Sia dato credito all’invisibile, prose e saggi (publié chez Marsilio en 2000, est un pèlerinage aux lieux de la poésie chers à l’auteur, contre-chant en prose des Poesie familiari), Emily e le Altre con 56 poesie di Emily Dickinson, Cara Europa che mi guardi 1915-2015, par un verse de Vittorio Sereni.