Gabriel Maunoury
Victor Gabriel Maunoury est un homme politique français né le à Chartres (Eure-et-Loir) où il est mort le . BiographieFamilleIl est le fils d'Alphonse Maunoury, docteur en médecine à Maintenon puis à Chartres où il est chirurgien de l'hôpital, et de Marie Armandine Joséphine Boullé[1]. Son frère aîné est le maréchal Maunoury (1847-1923) et il a pour cousin Maurice Maunoury (1863-1925), ministre de l'Intérieur. Formation et carrière professionnelleAprès le collège de Chartres, il fait des études de médecine à Paris et devient interne des hôpitaux de Paris. À la suite de l'insurrection bulgare d'avril 1876, il part de Paris le 31 août 1877 pour Constantinople avec des médicaments et des instruments médicaux et y arrive le 8 septembre. Le 12 septembre 1877, il part pour Andrinople, aujourd'hui Edirne (Turquie), où se réfugient tour à tour Musulmans et Bulgares, selon que leurs villages sont occupés par les Russes ou par les Turcs. Le 14 septembre 1877, il part installer une ambulance (hôpital de secours) à Philippopoli, aujourd'hui Plovdiv (Bulgarie), où, sous l'égide du Croissant rouge, il y opère (extractions de balles, d'esquilles, amputations, résections) et soigne les blessés Turcs, pour la plupart des fantassins d'Anatolie, dans les combats de Schipka, puis part à Plewna. Le 7 octobre 1877, il quitte Philippopoli pour diriger une ambulance volante et arrive le 12 à Sofia et le 16 à Orkhanié où tout le pays est livré au pillage par les Tcherkesses dans des villages pour la plupart abandonnés de leurs habitants. Il retourne à Constantinople et s'embarque pour la France le 19 janvier 1878. Gabriel Maunoury envoie des rapports au Comité français de secours aux blessés et aux victimes de la guerre d'Orient, témoignant de la difficulté de soigner les blessés sur place et de les évacuer[2]. En 1878, il est nommé chirurgien de l'hôtel-Dieu de Chartres et devient en 1904 associé de l'Académie nationale de médecine. Il est également correspondant de la Société de chirurgie de Paris. Vie politiqueIl est d'abord conseiller municipal de Chartres, puis, en 1909 il est élu conseiller général d'Eure-et-Loir dans le canton de Chartres-Sud ; il est ensuite député d'Eure-et-Loir de 1912 à 1924, siégeant à droite. Hommages
Notes et référencesRéférences
Sources
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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