Fils de Louis Héraud, cordonnier, et de Marie-Thérèse Marguerit, Gabriel Héraud est subventionné par sa ville natale et le département des Bouches-du-Rhône pour entrer comme élève à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il est enregistré sous le matricule 4109. Il intègre les ateliers de Gustave Raulin (1837-1910) du au , puis admis en 2e classe. Il devient élève de Louis Sortais (1860-1911) le et de Joseph Vaudremer (1829-1914).
Deuxième second grand prix de Rome en 1894 après Alfred-Henri Recoura, premier grand prix, et Auguste-René-Gaston Patouillard, premier second grand prix, avec pour sujet La construction d'une école centrale des Arts et Manufactures dans la capitale d'un grand pays[3], il est boursier du Gouvernement pour un voyage d'études en Italie, en Sicile et en Grèce. Il est membre de la Société des architectes diplômés par le gouvernement (SADG), dont il est le président de 1912 à 1919) et de la Société centrale des architectes (SCA), dont il est le vice-président de 1932 à 1934, ainsi que de la Société des architectes en chef des Bâtiments civils et palais nationaux (BCPN). Il est architecte divisionnaire et architecte diocésain de la Ville de Paris et expert auprès de la cour d'appel de Paris et du tribunal civil de la Seine. Ses bureaux et ses ateliers étaient situés dans le 6e arrondissement de Paris.
↑[Charles-Roux 1907] Jules Charles-Roux, Exposition coloniale nationale de Marseille, 15 avril - 18 novembre 1906. Rapport général, Marseille, typogr.-lithogr. Barlatier, , 401 p. (lire en ligne [sur odyssee.univ-amu.fr]), p. 175.