Elle est créée pour reprendre une partie des activités de Presstalis lors de sa liquidation judiciaire[1].
La société France Messagerie devient ainsi, à compter du , la seule entreprise à exercer une activité de distribution groupée de la presse quotidienne. Le mécanisme de péréquation entre entreprises de presse, mis en place en 2012, bénéficie désormais à France-Messagerie[2].
Le le directeur Cédric Dugardin cède son poste à son numéro 2, Sandro Martin[3].
L'Arcep demande en la suppression des remises « groupe » ou « volume » et la fourniture d'éléments précis sur les coûts et les prestations tarifaires[4]. En , l'autorité de régulation remarque que France Messagerie a mis fin aux remises et distorsions tarifaires existant précédemment. Elle pointe cependant un équilibre économique et financier de l'entreprise fragile[5].
En , France Messagerie annonce prévoir un résultat positif de 4,5 M€[6]. Dans le cadre du projet de loi de finance pour 2022, l'État renonce à demander aux éditeurs de presse les 90 M€ qu'ils auraient dû rembourser[7].
En , l'Arcep invite France Messagerie à augmenter ses tarifs afin de consolider ses finances. Le régulateur craint également que les titres à fort tirage soient avantagés[8].
En , la direction annonce qu'un accord a été signé pour obtenir le départ volontaire de quarante-trois salariés avant fin 2025 afin d'assurer la « pérennité » de l'entreprise dans un contexte de baisse des volumes[9]. Entre 2020 et 2024, France Messageries a déjà baissé ses effectifs de 280 à 227 salariés[10].
Direction
France Messagerie est détenue par la CDQ, Coopérative de distribution des quotidiens, fondée en 2011[11].
Sites
France Messagerie dispose de deux sites : un à Bobigny chargé des quotidiens, de l'étranger et de la distribution à Paris, et un centre logistique à Lieusaint[12].
Références
↑Le journal Le Monde précise que la remise à flot de France Messagerie "va coûter 127 millions d’euros. L’Etat a prévu d’injecter 80 millions d’euros, une somme qui s’ajoute aux 95 millions versés ces derniers mois dans Presstalis. Cette nouvelle enveloppe servira notamment à payer les 38 millions d’euros liés aux plans sociaux. Les 47 millions d’euros restants, financés par les éditeurs, seront consacrés en partie à d’autres départs : en 2022, les effectifs pourraient tomber à 215 salariés, selon le jugement du tribunal de commerce consulté par Le Monde". in Sandrine Cassini Repris par les quotidiens, Presstalis devient France Messagerie et se restructure Le Monde, 1er juillet 2020.