François Truphème, frère aîné du peintre Auguste Truphème (1836-1898), est l’élève de Jean-Marie Bonnassieux à l'École des beaux-arts de Paris, grâce à la protection de Mignet. À partir de 1850, il expose au Salon jusqu’à sa mort survenue en 1888. Il obtient trois médailles en 1859 pour Rêverie, en 1864 pour Une jeune Fille à la source[1] et en 1865 pour Le Berger Lycidas sculptant le bout de son bâton[2].
Il réalise de nombreuses sculptures pour les monuments publics. Dans l'escalier d'honneur du musée des beaux-arts de Marseille au palais Longchamp, il réalise trois couples d'enfants portant les cartouches dédiés à Van Loo, Guérin et Espercieux[3]. Pour le palais de justice de Marseille, il sculpte dans la première chambre Bonaparte discutant le Code au Conseil d'État, et deux figures isolées, L'Éloquence et La Vérité[4]. Pour le palais des Arts de Marseille, il sculpte Le Génie des sciences placé dans une niche au sommet de l’avant corps de gauche du bâtiment, tandis que Louis-Félix Chabaud sculpte Le Génie des arts au sommet de l’avant corps droit.
Il réalise les deux statues qui se dressent à l'entrée du cours Mirabeau à Aix-en-Provence : celle de la partie nord représente Les Sciences et les Arts, tandis que celle de la partie sud représente L'Industrie et les Arts décoratifs.
Palais Longchamp : sur les seize groupes de deux enfants placés dans l'escalier aux entre-fenêtres et entre les panneaux de pierre, chaque composition portant un cartouche où sont gravés les noms d'artistes, François Truphème sculpte trois groupes portant le nom respectif d'Espercieux, les Van Loo et Paulin Guérin[14].
Palais de justice : deux bas-reliefs en plâtre, Bonaparte discutant le code au Conseil d'État et Le Corps législatif présentant le Code à Napoléon Ier[15].
↑Marie-Paule Vial, Le palais Longchamp : À la gloire de l'eau,des Arts et des Sciences, Marseille, Images en manœuvres éditions, coll. « Itinéraire de la mémoire », , 175 p. (ISBN978-2-908445-05-3, OCLC26590219), p. 110.
↑Paul Masson (dir.), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, tome VI, « La vie intellectuelle », Marseille, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 17 volumes parus de 1913 à 1937, p. 808.
↑Marie-Paule Vial, Le palais Longchamp : À la gloire de l'eau,des Arts et des Sciences, Marseille, Images en manœuvres éditions, coll. « Itinéraire de la mémoire », , 175 p. (ISBN978-2-908445-05-3, OCLC26590219), p. 111
↑Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1914, tome 6, pages 808