Le il remporte le 1er grandprix de Rome en gravure de médaille et pierre fine pour son Mercure formant le caducée. Il séjourne à Rome pendant quatre ans, pensionnaire de l’État à la villa Médicis.
De retour à Paris, il expose au Salon de 1853 et obtient le 3e prix pour L’Agriculture (bronze) et Cérès embrassant Triptolème. En 1855, il est également primé pour une série de médailles : Agriculture, Napoléon III et une tête de femme. En 1857, il est à nouveau primé pour une sculpture en plâtre représentant La Chasse, acquise par l’État français. En 1859, douze camées en pierres fines lui valent le prix de la gravure et il reçoit, en 1863, une 3e médaille pour une statue de L’Agriculture et un bas-relief intitulé L'Abolition de l’esclavage.
Réputé comme sculpteur ornemaniste, il participe au chantier de décoration du palais Garnier à Paris.
Fontaine de la Rotonde: Le Commerce et l'agriculture, une des trois statues sommitales, celle qui regarde la route de Marseille (avenue des Belges). La signature de l'artiste est visible sur le socle[3]
palais de justice : deux bas-reliefs situés dans la deuxième chambre civile et représentant Le Serment des magistrats entre les mains de Louis Bonaparte et La Provence présentant ses jurisconsultes à la France[8].
palais Longchamp : trois groupes de deux enfants portant des cartouches où sont gravés les noms d’artistes provençaux : Vernet, Granet et Papety[9].
deux bustes pour les librettistes placés sur les retours ouest et est de cette façade : Eugène Scribe et Philippe Quinault
Étoile du Matin et Étoile du Soir, deux modèles pour une série de vingt-deux lampadaires en bronze érigés sur les balustrades des façades latérales ; ces statues représentant des femmes dévoilées causèrent un certain scandale à leur inauguration[11] ;
Quatre paires de lustres candélabres en bronze se trouvant dans deux salons octogonaux situés de part et d'autre du grand foyer. Ils illustrant les quatre méthodes d'éclairage : gaz, électricité, lampe à huile et bougie[12] ;
Le centre de la voute surplombant la Rotonde des abonnés ou vestibule circulaire est décoré d'une arabesque où on peut lire : 1861-1875, Jean Louis Charles Garnier architecte. Autour de cette arabesque Chabaud a sculpté seize têtes figurant les douze signes du zodiaque et les quatre points cardinaux.
Plusieurs mascarons situés sur les arcs doubleaux dans le grand foyer parmi lesquels l'un représente Chales Garnier sous les traits de Mercure et l'autre Mme Garnier sous les traits d'Amphitrite[13],[14].
cimetière : sur la tombe de Chabaud se trouve une des dernières créations de l'artiste réalisée en marbre blanc en 1879 et représentant un ange tenant dans sa main trois cœurs[15].
Église Saint-Hippolyte : Le Baptême de Clovis, bas-relief[16].
Médailles
Parmi les nombreuses médailles réalisées par l'artiste, on peut citer :
Consécration de l'église Saint-Bernard le avec sur l'avers le portrait de Napoléon III empereur, musée d'Orsay[17].
Asile impériale de Vincennes pour les ouvriers convalescents inauguré le avec sur l'avers le portrait de Napoléon III, musée Carnavalet[18].
Au colonel Jean-Charles Langlois, peintre de panoramas historiques avec sur l'avers la France victorieuse, musée Carnavalet[19].
Monument à Paul Gaimard, , avec sur l'avers portrait de Paul Gaimard, musée Carnavalet[20].
Galerie
Sculptures de Louis-Félix Chabaud
Le Commerce et l'agriculture, Aix-en-Provence, place de la Rotonde
↑Marie-Paule Vial (dir.), Marseille au XIXe : rêves et triomphes, Musées de Marseille, , 441 p. (ISBN2-7118-2487-X), p. 218-219.
↑Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1914, tome 6, pages 808
↑Marie-Paule Vial, Le Palais Longchamp, à la gloire de l'eau, des arts et des sciences, Éd. images en manœuvres, 1991, p. 110, (ISBN978-2-908445-05-3)
↑Marie-Laure Pierard, Le cimetière Montparnasse : son histoire, ses promenades, ses secrets, Éditions de Borée, 2009, p. 134
↑Gérard Fontaine, Palais Garnier, le fantasme de l'Opéra, Paris, Éd. Noêsis, 1999, p. 201, (ISBN2-911606-35-3)
Paul Masson (dir.), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Marseille, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 17 volumes parus de 1913 à 1937, tome XI, Biographies (« Le bilan du XIXe siècle »), p. 118-119.