Il a exercé plusieurs responsabilités importantes dans le système de recherche français. Il a en particulier présidé l'INRA de 2012 à 2016, après en avoir été le directeur général délégué. Il a ensuite présidé l'université Sorbonne-Paris-Cité de 2017 à 2018. Il est depuis septembre 2018 président de l'Ifremer.
Président de l'Université Sorbonne-Paris-Cité de mars 2017[6] à septembre 2018[7]
Il est aussi ou a été :
Président par intérim d'AllEnvi, l'alliance nationale de coordination des recherches pour l'environnement (alimentation, eau, climat, territoires) (depuis mars 2012)[1]
Président du Comité d'orientation stratégique du groupement d'intérêt scientifique Génoplante (2010-2011) puis du groupement d'intérêt scientifique Biotechnologies vertes (depuis 2011)[1]
Après avoir été auditionné par les Commissions des Affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat[8] (comme le demande la loi du 23 juillet 2010, qui stipule que les commissions parlementaires compétentes doivent se prononcer sur la nomination de 50 personnalités dont le Président de l’INRA...) il est placé à la tête de l'Institut national de la recherche agronomique (en succession de Marion Guillou) à partir du 27 juillet 2012[9].
Juste avant son entrée en fonctions, François Houllier annonce vouloir y « continuer à améliorer la qualité, l’impact et la diversité des productions scientifiques de l’Inra. Pour préserver le leadership scientifique de l’Institut, il veillera à garantir ses compétences dans leur diversité et à renforcer son attractivité vis-à-vis des jeunes chercheurs. Il développera la capacité de programmation de cet organisme, grâce à laquelle l’Inra a su par le passé prendre les grands tournants d’origine scientifique, technologique, sociétale ou environnementale »[1]. Il insiste aussi sur la place de l'INRA dans le monde, voulant poursuivre « l’internationalisation de l’Inra, tout en maintenant son engagement déterminant dans l’Europe de la recherche » en jugeant prioritaire « le dialogue et l’interaction avec nos partenaires, avec les acteurs socioprofessionnels et économiques comme avec les associations et avec tous nos concitoyens »[1].
Durant ce mandat, il a aussi rendu le 4 février 2016 un rapport commandé par Najat Vallaud-Belkacem (ministère de l’Éducation nationale) et Thierry Mandon (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) sur « Les Sciences participatives en France », rapport construit en trois parties (état des lieux, bonnes pratiques et recommandations) co-écrit avec Jean-Baptiste Merilhou-Goudard, son conseiller à l‘Inra. Ce travail aborde les questions de travail collaboratif pouvant associer citoyens, naturaliste amateurs et éclairés et chercheurs de haut niveau ainsi que les questions de moyens techniques, financiers et réglementaires[10].
Le rapport « Agriculture - Innovation 2025[11] », mettant en exergue la recherche de solutions innovantes pour l’agriculture à l'horizon 2025, co-rédigé avec Jean-Marc Bournigal (PDG IRSTEA), Philippe Lecouvey (DG ACTA) et Pierre Pringuet (président AgroParisTech) à la demande des ministres de l'agriculture, de la recherche et du numérique, est lui aussi très remarqué. Ses conclusions et recommandations ont fondé une partie des orientations scientifiques des établissements de recherche et d'enseignement supérieur dans le domaine de l'agriculture et de la nutrition, notamment l'INRA dans ses orientations #Inra2025[12].
Mi-2016, alors qu’il postule au renouvellement de son poste, une polémique est soulevée à l’occasion de son remplacement possible par un candidat non scientifique (Philippe Mauguin, néanmoins diplômé d’AgroParisTech, mais aussi des Eaux et Forêt) que des acteurs de la recherche agronomique et scientifique jugent « parachuté » à ce poste[13]. C'est ce dernier qui est nommé à la présidence de l'INRA à compter du 27 juillet 2016[5] malgré un vote relativement serré au Sénat[14].
avec J. Bouchon, Une brève histoire de la modélisation de la production des peuplements forestiers : place des méthodes architecturales, Colloques de l'INRA (France) no 74, 1995
J. Buongiorno, J. L. Peyron, F. Houllier, M. Bruciamacchie, Growth and management of mixed-species, uneven-aged forests in the French Jura: implications for economic returns and tree diversity, Forest science, 41(3), 1995, 397-429.
T. Castel, F. Guerra, Y. Caraglio, F. Houllier, Retrieval biomass of a large Venezuelan pine plantation using JERS-1 SAR data. Analysis of forest structure impact on radar signature, Remote Sensing of Environment, 79(1), 2002, 30-41 (résumé).
J. N. Fonweban, F. Houllier, Eucalyptus saligna au Cameroun: Tarif de peuplement et modèle de production. Bois et forêts des tropiques, (253), 1997, 21-36 (Résumé).
F. Houllier, J. C. Pierrat, Application des modèles statistiques spatio-temporels aux échantillonnages forestiers successifs, Canadian Journal of Forest Research, 22(12), 1988-1995 (Résumé).
Échantillonnage et modélisation de la dynamique des peuplements forestiers. Application au cas de l'inventaire forestier national, In Annales des Sciences Forestières (Vol. 44, no 2, 1987, p. 265–266), EDP Sciences (résumé).
S. Gourlet-Fleury, F. Houllier, Modelling diameter increment in a lowland evergreen rain forest in French Guiana, Forest Ecology and Management, 131(1), 2000, 269-289 (Résumé).
↑François Houllier, « Échantillonnage et modélisation de la dynamique des peuplements forestiers : application au cas de l'inventaire forestier national », in Annales des sciences forestières, 1987, vol. 44, no 2, p. 265-266). EDP Sciences.
↑Auditions de François Houllier par la Commission des Affaires économiques : Au Sénat le 17 juillet 2012 , et à l’Assemblée nationale, 24 juillet 2012.
↑Décision du Conseil des ministres du 25 juillet 2012.