François HolandreFrançois Holandre
Jean François Holandre, ( à Tilly-sur-Meuse - à Verdun) est un naturaliste français. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages d'histoire naturelle[1]. BiographieJean François Holandre voit le jour à Tilly-sur-Meuse, le [2]. Chirurgien militaire, il commence sa carrière à la gendarmerie de Nancy, avant d'embarquer, de 1774 à 1776, en qualité de médecin major, à bord de la frégate l'Atalante, chargée de l'inspection des Échelles du Levant pour le baron François de Tott. Rentré en France, il sert à l'hôpital de Brest jusqu'en 1779. Tombé gravement malade, Holandre part en convalescence à Metz, où il exerce la médecine durant plusieurs années et donne des cours de minéralogie[3]. En 1782, Holandre reçoit la charge de la conservation du riche cabinet de curiosités du duc Charles II Auguste de Pfalz-Zweibrücken (1746-1795), prince de Deux-Ponts[3], une charge qu'il conservera jusqu'en 1793. À cette époque, il est également conseiller aulique et médecin de la cour. En 1785, il publie un Catalogue des oiseaux qui composent la collection de son altesse sérénissime Monseigneur le Prince Palatin Duc régnant des Deux-Ponts. Il collabore avec Laurent de Chazelles à la traduction du Dictionnaire des jardiniers et des cultivateurs[4] de Philip Miller (1691-1771). L’ouvrage est complété par le Supplément au Dictionnaire des jardiniers, qui comprend tous les genres et les espèces de plantes non détaillées dans le Dictionnaire de Miller (deux volumes, 1789-1790). À cette époque, Jean François Holandre devient correspondant de la Société royale de médecine de Paris, qui le charge d'étudier la manière dont la peste se propage et les moyens de s'en préserver. Il est également membre honoraire de la Société des Antiquités de Cassel. En 1790, il fait paraître les huit volumes de l’Abrégé d'Histoire Naturelle des Quadrupèdes Vivipares et des Oiseaux chez Sanson & Compagnie. En 1792, la principauté de Deux-Ponts devient française et en 1793, le château de Karlsberg, qui abrite le cabinet de curiosités, est totalement détruit. En 1792, Jean François Holandre est envoyé à l'armée du Nord, avant d'être nommé à l'hôpital militaire de Metz. En même temps, il enseigne à l'école centrale de la ville[5]. En , Holandre adresse au Tribunat des observations sur les remboursements faits durant le cours forcé du papier-monnaie, un mémoire et un projet de loi sur la question[6]. François Holandre décéda à Moulainville[3], près de Verdun en Lorraine, . Il était l'oncle du botaniste Jean Joseph Jacques Holandre (1778-1857). Publications scientifiques
Notes et références
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