Membre de l'Académie de Montpellier, il produit deux mémoires : l'un sur l'Irritabilité des étamines de certaines plantes, l'autre sur les Mouvements particuliers que présentent les fleurs des chicoracées. Il s'y montre observateur exact et écrivain élégant.[réf. nécessaire]
À la demande de son père, il occupe également la charge de conseiller à la cour des aides. De ce fait, il pratique le droit avec aisance, bien qu'avec moins de goût que pour la médecine.[réf. nécessaire]
En 1736, il épouse Marie Rouzier de Saint-Esteve, fille d'un conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier[3].
Il meurt à Montpellier en 1740, âgé de 38 ans[4]. Pour lui succéder, Louis XV choisit son fils, âgé de deux ans.[réf. nécessaire]
Références
Notes
↑Catherine Fournier est la fille de Jacques Fournier, bourgeois de Montpellier, et de Marguerite Sanche. Inhumée le 12 novembre 1704 en l'église de l'Observance - paroisse Saint-Pierre de Montpellier. Le couple s'est marié le 5 février 1695 en la paroisse Notre-Dame de Montpellier.
↑Montpellier (Hérault). Archives communales. Paroisse Saint-Pierre. Acte baptistaire du 6 juin 1702. Folio 32 : « L'an que Dessus (= 1702) et le sixième du sus(dit) mois de juin a esté baptisé François fils legitime et naturel de monsieur françois chicoyneau con(seill)er en la souveraine cour des comtes aydes et finances de montpelier chancelier et iuge de l'université en medecine de lad(ite) ville, et de Dame catherine fournier, age de cinq jours, le parrein a esté françois (patronyme omis) et la marreine marie Bedosse de cette ville presens qui ont signé avec nous les S(ieu)rs fournier procureur et le S(ieu)r Bringaud bedau du college en medecine ». Signé Chicoyneau, Reboul vicaire, Brigaud, Fournier.
↑ a et b[Fouchy 1758] Jean-Paul Grandjean de Fouchy, « Éloge de M. de Jussieu [Antoine] », Histoire de l'Académie royale des sciences, , p. 115-126 (voir p. 118) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
↑Montpellier (Hérault). Archives communales. Paroisse Notre-Dame des Tables. Acte de mariage du 25 septembre 1736. Folio 8. L'épouse est fille de Jean Rouzier, seigneur de Souvignargues, St Étienne d'Escatte et autres lieux, conseiller du roi en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, et de Marie Jougla de Lauziere.
↑Montpellier (Hérault). Archives communales. Paroisse Notre-Dame des Tables. Acte de sépulture du 22 juin 1740. « L'an et jour que dessus (= 22 juin 1740) Monsieur francois Chicoyneau conseiller du Roy et chancelier en survivence de l'université de Medecine de Montpellier decedé le jour d'hier âgé de trente huit ans a ete enseveli aux Cordeliers presents M. J. B. Trissot p(rê)tre et Joseph Millon clerc signes avec Nous ». Signé De Saint Bonnet Curé, Millon, Trissot p(rê)tre.
Voir aussi
Bibliographie
[Michaud & Michaud 1854] Joseph-François Michaud et Louis-Gabriel Michaud, Dictionnaire historique Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 8, Paris, Michaud frères, , sur _ _ _ (?), p. 136-137.