François Bustillo[1] est né en 1968 à Pampelune[2]. Fils d'un militaire et d'une mère au foyer, il grandit au sein d'une fratrie de quatre enfants[3]. Sa famille est basco-navarraise.
Après avoir été supérieur provincial des franciscains conventuels[1], l'une des trois grandes familles franciscaines, il était, jusqu'à sa nomination comme évêque, gardien (supérieur) du couvent Saint-Maximilien-Kolbe de Lourdes, délégué épiscopal à la protection des mineurs et des personnes vulnérables du diocèse de Tarbes et Lourdes[6], cérémoniaire diocésain et membre du conseil épiscopal du diocèse de Tarbes et Lourdes[4].
Le , le pape François annonce lors de l'Angélus la tenue d'un consistoire pour la création de nouveaux cardinaux le , dont François Bustillo[8],[9]. À cette occasion, il reçoit le titre de cardinal-prêtre de Santa Maria Immacolata di Lourdes a Boccea. Il reçoit la visite d'Emmanuel Macron le 28 septembre 2023, lors d'un déplacement du président en Corse[10]. François Bustillo est créé cardinal à Rome, le 30 septembre 2023, lors d'une cérémonie à laquelle assistent près de 800 Corses venus pour l'occasion[11].
Il invite le pape François en Corse le , pour la clôture d'un colloque sur la religiosité populaire en Méditerranée[12],[13]. Ce voyage cause de l'incompréhension au sein de l'Église de France, le pape ayant refusé de se rendre à l'inauguration de Notre-Dame de Paris la semaine d'avant, le [14],[15].
Vie personnelle
Il est un amateur de tennis et nage presque tous les jours[10].
En septembre 2023, le magazine Golias publie une enquête intitulée « Les étranges amis du néo-cardinal Bustillo »[16]. L'enquête met en lumière des dérives charismatiques et mystico-spirituelles attribuées au frère Daniel-Marie Thévenet, qui est l'un des trois re-fondateurs de l'ordre au couvent de Narbonne, aux côtés de François Bustillo. Interrogé à ce sujet par Libération, le cardinal dit avoir « incité à la prudence ». Le quotidien affirme qu'aux dires de son entourage, François Bustillo « n'aurait pas eu tout à fait les mains libres pour régler réellement le problème. »[17].
↑Loup Besmond de Senneville (à Rome) et Matthieu Lasserre, « Vatican : qui sont les deux nouveaux cardinaux français ? », La Croix, (lire en ligne, consulté le )
↑I.Media, « Français, Espagnol, Polonais… qui sont les nouveaux cardinaux créés par le pape ? », Famille chrétienne, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bBernadette Sauvaget, « François-Xavier Bustillo, la crosse s’autonomise », Libération, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Philippe Mattei et Axelle Bouschon, « À Rome, plus de 800 Corses présents pour le futur cardinal Mgr François-Xavier Bustillo », France info, (lire en ligne, consulté le )
↑Mikael Corre (à Rome), « Pape François en Corse, les raisons d’un surprenant voyage », La Croix, (lire en ligne, consulté le )
↑Marie Duhamel, « Le Pape se rendra en Corse le 15 décembre prochain », Vatican News, (lire en ligne, consulté le )
↑Bernadette Sauvaget, « La probable venue du pape François à Ajaccio, l’imbroglio corse qui fâche », Libération, (lire en ligne, consulté le )
↑I.Media, « Voyage en Corse: le pape et la France, une relation paradoxale », Cath.ch, (lire en ligne, consulté le )
↑Christian Terras, « Les étranges amis du néo-cardinal Bustillo », Golias, Éditions Golias, no 783, (lire en ligne, consulté le )
↑Bernadette Sauvaget, « François-Xavier Bustillo, la crosse s’autonomise », Libération, (lire en ligne, consulté le )