Fontem NebaFontem Neba
Dr Fontem A. Neba, né Fontem Aforteka'a Neba le dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, est un universitaire camerounais, auteur et militant des droits civiques qui a émergé sur la scène politique camerounaise en tant que secrétaire général fondateur du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun avant que celui-ci ne soit interdit par les autorités camerounaises le . Il a été arrêté le même jour aux côtés du barrister Felix Agbor Balla et emmené à Yaoundé dans la nuit où ils passeront tous deux neuf mois dans la prison centrale de Kondengui. Avant de devenir secrétaire général du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun (CACSC)[1], il était secrétaire général du syndicat des enseignants de l'Université de Buéa (SYNES) avant d'être arrêté le pour avoir organisé une manifestation pacifique pour la défense du système éducatif anglophone camerounais de common law[2]. Il est l'auteur de English Language Mastery and Academic Success qui a été lancé le [3]. Biographie et carrièreDr Fontem Aforteka'a Neba est né le 8 août 1970. Il est titulaire d'un doctorat de l'université d'Ibadan au Nigeria. Il est linguiste, conférencier, auteur et militant. Il est l'auteur de English Language Mastery and Academic Success[3]. Il était le secrétaire général du syndicat des enseignants de l'Université de Buéa (SYNES) avant son arrestation le 17 janvier 2017[2] et le secrétaire général du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun interdit (CACSC). ArrestationLe 17 janvier 2017, vers 18h15, il a été signalé que le Dr Fontem Neba a été arrêté aux côtés de Barrister Felix Agbor Balla, Paul Abine Ayah à Buéa par une escouade combinée de policiers, de gendarmes, d'éléments de l'unité de renseignement militaire et de l'unité de services secrets connue sous son acronyme français de DGR. L'arrestation a immédiatement suivi l'interdiction du Consortium qui avait mené une campagne de désobéissance civile pour manifester contre la marginalisation perçue et l'assimilation systémique de la minorité anglophone par la majorité francophone du pays[4],[5]. Accusations et procès du Dr Fontem NebaFontem Neba et Cie, ont été accusés de huit chefs d'accusation par les tribunaux militaires du Cameroun à Yaoundé pour trahison, terrorisme, troubles civils, mise en danger de la paix et de l'unité de la République du Cameroun et, s'ils avaient été reconnus coupables, ils auraient encouru la peine de mort[4]. Le 23 mars, le procès de Fontem Neba au tribunal militaire de Yaoundé a été ajourné pour une autre audience le 27 avril, le 24 mai et le 27 juillet de la même année et le 31 août par un décret présidentiel du président Paul Biya. Neba et ses amis ont été libérés et toutes les accusations portées contre eux ont été annulées[5],[6]. Alors qu'il était en prison, Fontem Neba a parlé au quotidien français le Jour Newspaper lors de la visite des membres du groupe parlementaire du Front social démocrate (SDF) le 7 avril 2017, il a déclaré :
Notes et références
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