Florian Eglin naît le à Genève[3]. Son père travaille dans le domaine bancaire ; sa mère est bibliothécaire[4].
Il est enseignant de français au cycle d'orientation[5] et marié[6] à une enseignante d'allemand, avec qui il a deux enfants. Il est père d'un troisième enfant[4].
Parcours littéraire
Entre 2008 et 2012, il tient un blog, Solal Aronowicz, le journal d'un con[7] dont le contenu sert de base pour son premier roman, Cette Malédiction qui ne tombe finalement pas si mal, roman brutal et improbable, édité aux éditions de La Baconnière à Genève en août 2013[2],[8].
La publication de ce premier ouvrage lui ouvre les portes de la sélection Parrains&Poulains 2014, placée sous l'égide d'Isabelle Falconnier, au cours de laquelle il est « parrainé » par Corinne Desarzens[9],[10].
Le deuxième opus de ce qui va devenir une trilogie paraît chez le même éditeur en août 2014, Solal Aronowicz, une résistance à toute épreuve, faut-il s'en réjouir pour autant?
Depuis 2019, il est suivi par l'agence littéraire française Astier & Pécher.
En janvier 2019, il sort conjointement deux livres, Il prononcera ton nom aux Editions La Baconnière et En pleine lumière chez BSN press. En pleine lumière est un récit bref qui se passe dans le milieu du MMA (Arts martiaux mixtes)[16]. Le parcours du jeune héros, un fan du fameux combattant irlandais Conor McGregor, cherche à donner une image positive de cet univers parfois controversé.
En mars 2020, aux Editions La Baconnière, il sort Représailles, un thriller qui met une famille suisse aux prises avec des mafieux corses. Le héros, Tom Gonthier, est enseignant, écrivain et pratiquant de boxe thaïlandaise. Le texte fait cependant la part belle aux personnages féminins[17]. En 2020, Représailles s'est retrouvé dans la sélection finale de deux prix littéraires : Le Prix du polar romand[18] et le Prix du Polar Michel Lebrun[19]. En avril 2021, Représailles ressort en poche chez Pocket[20] et est sélectionné pour le prix Nouvelles voix du polar, un prix décerné par un jury de libraires.
En mars 2021, il sort aux Editions BSN press[21] son huitième roman, RING, la réécriture du feuilleton Hôtel de ville qu'il avait publié dans la tribune de Genève au printemps 2020. Ce court récit met Noah Agopian, un jeune Arménien, et Lashana Samembe, une jeune Rwandaise, aux prises avec le monde politique et bancaire genevois, sur fond de Muay-thaï et de pandémie.
↑Elisabeth Jobin, « Retour réjouissant de Solal Aronowicz, héros snob et dangereux créé par Florian Eglin », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )