Florentino GoikoetxeaFlorentino Goikoetxea
Florentino Goikoetxea Beobide, né le à Hernani et mort le à Ciboure, est un résistant basque espagnol de la Seconde Guerre mondiale qui s'illustre en tant que passeur du réseau d'évasion Comète. Il fait ainsi traverser les Pyrénées à 227 aviateurs alliés. Il reçoit la Médaille de George au Royaume-Uni, est fait chevalier de la Légion d'honneur en France et chevalier de l'ordre de Léopold II en Belgique[1],[2],[3],[4]. Éléments biographiquesD'origine modeste, Florentino Goikoetxea nait à Hernani en Pays basque espagnol. Jardinier, il vit de petits boulots et s'adonne à la contrebande[Note 1]. En 1936, fuyant le franquisme, il part s'installer à Ciboure. Le , Manuel Iturrioz, le passeur attitré du réseau Comète est arrêté par les Allemands. Il parvient à s'échapper deux jours plus tard mais est contraint à la clandestinité. Le réseau Comète d'Andrée De Jongh recrute alors Goikoetxea pour servir de guide au travers des Pyrénées et permettre aux aviateurs alliés et aux résistants brûlés — comme ce fut le cas pour Peggy Van Lier — en territoire occupé de rallier l'Angleterre via l'Espagne et Gibraltar. Florentino Goikoetxea prend en charge les groupes à la ferme Bidegain Berri de Frantxia Haltzuet à Urrugne et les amène, de nuit, après quatre heures de marche, à Oiartzun, aux portes de Saint-Sébastien. Au retour, Florentino Goikoetxea ramène différents courriers à destination de la résistance. Le , Florentino Goikoetxea est blessé par balles par les gardes-frontières allemands, bien qu'il soit parvenu à cacher les documents qu'il transportait, il est arrêté et emmené à l'hôpital de Bayonne. Le lendemain, , Elvire De Greef lui rend visite à l'hôpital et lui annonce qu'ils vont tenter quelque chose pour le libérer. Plus tard dans la journée, deux policiers allemands, Antoine Lopez et Jules Artola du Réseau Phratrie, se présentent à l'hôpital dans une ambulance conduite par Fernand De Greef, le mari d'Elvire. Ils se font passer pour des agents de la Gestapo et exigent d'emmener « leur prisonnier ». Ils remontent dans l'ambulance avec ce dernier et repartent tranquillement. Florentino Goikoetxea reste caché jusqu'à ce que les nazis abandonnent le Sud-Ouest de la France un mois plus tard[5],[6]. Entre 1942 et 1944, 227 personnes durent leur salut à son action. Il reçut de nombreuses décorations au Royaume-Uni, en Belgique et en France qui lui accorde la nationalité française en 1965[1],[2],[3],[4]. DistinctionsEn Belgique Aux États-Unis En France
Au Royaume-Uni
Reconnaissances
Notes et référencesRéférences
Notes
Voir aussiArticles connexesLiens externes |