Florentin (Florentin Fidel Joseph) Houzé, né rue du Cygne à Tournai le , est le fils de Jean Louis Houzé (1769-1821), charpentier né à Blandain, et de Catherine Sébastienne Joseph Chatelain (1776), lingère, mariés à Tournai le [1].
Pour la première fois, Florentin Houzé expose au Salon de Bruxelles de 1839. Grâce à sa peinture religieuse représentant un Cardinal visitant l'hôpital de Tournai, il obtient une médaille de vermeil au Salon de Bruxelles de 1842[3].
Florentin Houzé quitte Anvers et revient à Tournai, puis, en 1851, il s'établit à Bruxelles. La même année, le gouvernement belge lui commande Le Crucifiement pour l'église de la Madeleine à Tournai[4]. Lors de l'Exposition universelle de 1855 à Paris, il expose quatre peintures de thème religieux. À l'Exposition universelle de 1878 à Paris, grâce à Les Derniers moments de la fille de Grétry, il obtient une médaille d'argent[5]. Peu après 1875, il devient directeur artistique de la manufacture royale de tapisseries de Malines[6].
Florentin Houzé meurt, célibataire, à l'âge de 95 ans, rue Stassart no 20 à Malines le [7].
Œuvre
Caractéristiques
Son champ pictural couvre essentiellement les scènes de genre, les peintures d'histoire, les sujets religieux et les portraits. Son tableau Cardinal visitant l'hôpital de Tournai offre un témoignage de son sens de la composition équilibrée, de la noblesse des poses, de la sonore harmonie des couleurs[2]. Au Salon de Bruxelles de 1857, Florentin Houzé expose un Portrait de S.M. Léopold Ier roi des Belges[8]. Au Salon de Paris de 1861, Florentin Houzé présente : Les Derniers moments de la fille de Grétry, une œuvre évoquant la mort de la fille du compositeur André Grétry, déjà exposée l'année précédente au Salon de Bruxelles de 1860, où décrite comme une œuvre pleine de sentiment et d'émotion, elle est surtout appréciée pour la figure du personnage principal[9].
Salon de Bruxelles de 1848 : deux portraits et un cadre renfermant trois esquisses: Saint Vincent-de-Paul au secours des habitants de Gennevilliers menacés d’être submergés, Saint Charles de Borromée administrant les pestiférés et Saint Augustin mourant guérit une malade par l’imposition des mains[13]
Exposition universelle de 1855 à Paris : Crucifiement, Saint Vincent-de-Paul au secours des habitants de Gennevilliers menacés d’être submergés, Saint Charles de Borromée administrant les pestiférés et Saint Augustin mourant guérit une malade par l’imposition des mains[5].
Salon de Paris de 1861 : Les Derniers moments de la fille de Grétry[5].
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (Bruxelles) : Les Derniers moments de la fille de Grétry (1860), huile sur toile, inventaire no 3193, format 77,5 × 94,5cm, legs de M. Félix Champion de Villeneuve, Bruxelles, 1889[19].
Musée des Beaux-Arts de Tournai : Cardinal visitant l'hôpital de Tournai en 1841, huile sur toile, inventaire no 330, format 106 × 142cm[20].
Ancienne chapelle du couvent des Sœurs Noires à Tournai : une série de tableaux religieux sont intégrés au décor mural[2].
↑ a et bLucien Hochsteyn, L'ordre de Léopold : Liste de tous les dignitaires depuis la fondation de l'ordre jusqu'au 31 décembre 1886, Bruxelles, Lucien Hochsteyn, , 221 p. (lire en ligne), p. 157.
↑ a et bCatalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1857, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 141 p. (lire en ligne), p. 69.
↑ a et bRédaction, « Exposition nationale des beaux-arts », Journal de Bruxelles, no 286, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie des artistes vivans, exposés au Salon de 1839, Bruxelles, Demortier frères, , 85 p. (lire en ligne), p. 37.
↑Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1842, Bruxelles, Demortier frères, , 107 p. (lire en ligne), p. 47.
↑Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1845, Bruxelles, Demortier frères, , 136 p. (lire en ligne), p. 65.
↑Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1848, Bruxelles, J-B-J De Mortier, , 120 p. (lire en ligne), p. 55.