Florent WillemsFlorent Willems
Florent Joseph Marie Willems né à Liège le et mort à Neuilly-sur-Seine le [1] est un peintre belge. BiographieAprès avoir suivi les cours de l'Académie de Malines, et travaillé comme restaurateur à Bruxelles, Florent Willems vend son premier tableau au Salon de 1840 à Paris pour la somme déjà importante de 250 francs. Sir George Hamilton Seymour lui commande des portraits de sa femme et de ses enfants qui auront un succès considérable. Deux de ses œuvres exposées en 1842 à Bruxelles — Le Corps-de-garde et La Leçon de musique — sont acquises par Léopold Ier et Willems reçoit de la Cour plusieurs commandes de portraits en costumes historiques. Avec son ami Alfred Stevens, il approfondit sa connaissance de la technique des maîtres flamands et hollandais du XVIIe siècle puis s'installe à Paris en 1844 où il connaît un grand succès. Deux de ses œuvres, exposées au Salon de 1855 — L'Intérieur d'un marchand de soieries en 1660 et Coquetterie — sont acquises par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Après avoir obtenu des médailles de 3e classe au salon de 1844, de 2e classe en 1846 et de 1ère classe en 1855, il est fait officier de la Légion d'honneur en 1864[2]. Le musée du Louvre le sollicite pour la restauration de certaines de ses toiles, notamment le Saint Jean-Baptiste de Raphaël. Il est également un dessinateur prolifique, laissant de nombreux croquis de mobilier et de tapis des XVIIe et XVIIIe siècles. Sa grande spécialité reste le portrait de femme en pied, dans d'élégantes toilettes de soie ; il les met en scène dans des intérieurs au mobilier inspiré du XVIIe siècle, un peu dans l'esprit du Siècle d'Or hollandais. Ce sont des scènes de genre, dans lesquelles de jeunes femmes lisent ou écrivent, se regardent dans un miroir, discutent avec d'autres personnages. Lorsque Florent Willems meurt, en 1905, plusieurs de ses oeuvres sont exposées dans une grande "Exposition rétrospective de l'Art Belge (1830-1905)", dans laquelle, écrit le Journal des artistes, "On y admit deux vivants : Alfred Stevens et son camarade de jeunesse Florent Willems". Ce dernier avait exposé une dernière fois au Salon des Artistes français en 1901[3]. Collections publiquesParmi les oeuvres conservées dans les collections publiques, il est possible de citer :
ÉlèvesDistinctions
Notes et références
AnnexesBibliographieLiens externes
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