Festival international de musique de Timgad
Le Festival international de musique de Timgad (en arabe : مهرجان تيمقاد الدولي)[1] est un festival culturel organisé chauqe année au site archéologique de Timgad dans la wilaya de Batna, en Algérie. HistoireTimgad est organisé chaque année par le Commissariat du festival en collaboration avec l'Office national de la Culture et de l’Information, et la wilaya de Batna. Il a vu le jour en 1967[2] et il a eu beaucoup de noms, il fut baptisé festival méditerranéen[2], avant de devenir en 1973[2] le festival des arts populaires. Le festival culturel annuel se déroulant chaque mois de juillet, mais a certain moment de son existence il est mis en pause de 1986 à 1996. Il deviendra une destination de choix pour de nombreuses stars de dimension internationale. Le site du festivalLe festival défigure le siteLa sonorisation, qui fait trembler les vieux gradins de l'amphithéâtre. Le décor est tout autre. Câbles, tuyauteries et projecteurs créés juste pour le festival, défigurent l'aspect naturel du site[3]. Les spectateurs, leur présence représente un danger pour le site. Puisqu'ils ne sont là que pour le festival et peu importe le lieu où il se déroule. Le festival représente un véritable danger[4] pour le site selon l'association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique. Résolution du problèmeUne réplique de l'arène romaine réalisée à proximité de la cité archéologique de Timgad de Batna, s'apprête à accueillir pour la première fois en 2010[5] le festival international de musique de Timgad (8 - ). Le nouveau théâtre de 6000 places aura coûté 352[5] millions DZD. Il est teinté d'une couleur ocre rappelant la pierre originelle du site romain, avec sa forme semi-circulaire; des colonnes ont été ajoutées avec, en arrière-plan, l'Arc de Trajan. Il comporte aussi six loges pour les artistes. Programme du festival par année
28e[10] édition du Festival international de musique de Timgad du 12 au
29e édition du Festival international de musique de Timgad du 18 au
30e édition du Festival international de musique de Timgad du 9 au
31e édition du Festival international de musique de Timgad du 22 au
32e édition du Festival international de musique de Timgad du 8 au
Première soirée (Ouverture)Le Festival a eu lieu pour la première[11] fois dans le nouveau théâtre d’une capacité de 5000[5] à 6000[11] places. La troupe Errefaâ de N'Gaous a ouvert ce festival dans une atmosphère traditionnelle chaoui en dansant sur des rythmes chaouis, aux sons de la gasba et du bendir, mélangés à la voix mielleuse d’Ahmed Nezzar, ils ont ravi les spectateurs qui n’étaient pas nombreux malgré la gratuité[11] de l’entrée. La chorale de la Radio nationale lui a succédé avec de jeunes artistes qui ont interprété plusieurs chansons en espagnol, italien, français, turc, avant de clore leur représentation en chaoui. Madame Katchou et ses trois enfants, invités d’honneur à cette soirée d’hommage aux artistes algériens, ont reçu des mains du wali de Batna et du commissaire de cette manifestation le trophée du festival À minuit a débuté le show en hommage aux artistes algériens, avec de jeunes talents d’El-Han oua Chabab. Saliha Seghira, une non-voyante, a interprété Yadou Illah. le public a beaucoup apprécié son récital. Aussi appréciés par le public ont été les jeunes qui ont chanté la plus célèbre des œuvres d’Athmène Bali <<Damaâ min el-aïn>>, D’autres hommages ont suivi avec les chansons de Hadj El Anka, de Katchou, d’Ali Maâchi. La soirée s’est terminée très tard avec le passage sur scène, de Hasnaoui Amechtoh, Horaet et de bien d’autres. Deuxième soiréeGeorge Wassouf a fait faux bond et il a raté la 32e édition du festival de Timgad, Un rendez-vous qui était très attendu par le public de Batna. La star syrienne avait manqué son avion[12] Troisième soiréeLe chanteur et luthiste tunisien Lotfi Bouchnak a marqué de son empreinte[13] la troisième soirée du festival de Timgad, il a bien captivé le public. Interprétant ses meilleures chansons "Aman, Aman ya zaman", "Enti Chemsi" ou encore "Ana habbit oua t'habbit". son passage est suivi par l'ensemble chinois[14] "Ouighour Du Xinijuang". Quatrième soiréeHouria Aïchi a été la première sur la scène, elle s’attache depuis des années à faire partager aux quatre coins du monde la force de la tradition du chant chaoui[15]. Elle a su perpétuer de sa voix pure et puissante, devant un public batnéen qui lui aussi est très attaché à ces traditions de poésie populaire chantée, elle a interprété quelques chansons de son dernier album, "Les cavaliers de l’Aurès"[15] (Raâyane el khil), autant que ses anciens morceaux, "Lehoua ou dhrar", "El ouali rakeb chehba", "Aldjia" et autres. la chanteuse et musicienne marocaine Zina Daoudia[15] et son "violon magique" lui a succédé. Cinquième soiréeLa soirée a été beaucoup plus mieux que les soirées précédentes[16]. Le public batnéen s’est déplacé en grand nombre, au nouveau théâtre de Timgad. La plupart du public ont été des jeunes qui sont venus pour écouter les chansons R&B, raï mixé avec du rap. La première chanteuse programmée pour la soirée est Vitaa, qui avait déclaré avant d’accéder à la scène que “ma première visite en Algérie était en soi un bon présage parce que mon album s’est bien vendu et j’espère que mon deuxième album le sera aussi”[16]. Elle a interprété quelques titres de son album intitulé Celle que je vois, le public a bien applaudi la chanson intitulée Pourquoi les hommes. Le public batnéens a obligé la chanteuse de répéter avec eux : One, two, three, viva l'Algérie ![16]. Samir alias Algerino lui a succédé il a interprété plusieurs de ses tubes, notamment Ana Guellil, Yanakar Al-Ach’ra, Sur la tête de ma mère et autres. À la fin il a chanté en duo avec Khalass la chanson Halla Halla. Khalass a continué de chanter ses meilleures chansons, Nahlef Brassek. Et le chanteur Hacène Dadi a clos la soirée[16], il a interprété les chansons du défunt Katchou. Septième soiréeLes musiques targuie et flamenco se sont croisées de fort belle manière lors de cette soirée. Les troupes Atri N’assouf du Niger et Jazzing Flamenco d’Antonio Naggaro d’Espagne qui se sont succédé sur la scène du nouveau théâtre. Le public a d’abord été séduit[17] Atri N’assouf qui est regroupé par l’amour de la musique targuie et qui a su comment fusionner plusieurs musiques, targuie au blues, rock, jazz et autres musiques d’origines africaines. Ensuite le public a été complètement subjugué[17] par la prestation de la troupe Jazzing flamenco qui a présenté un spectacle dansant. La dernière soirée (clôture)Le Festival a été clos avec le concert de la chanteuse libanaise Magida el-Roumi, pour la première[18] fois à Timgad. La chanteuse libanaise a été accueillie par un public très nombreux venu l'écouter et de se délecter de son riche répertoire. elle a chanté Ya Bladi, ensuite Magida el-Roumi a marqué une pause et s'est adressée au public de Timgad dans un discours très flatteur pour les batnéens en disant “Vous êtes un pays digne de respect, un pays que j'admire pour sa grandeur et ses sacrifices”[18] elle a aussi interprété Aama Yassalouni Allik Anas, Ghani, Kif, Maâtkouli Habitek, Ahbèk jiden, Khoud'ni Habibi, Aynaka Layalen Saifia, et la nouvelle chanson Marah Azzal Alachi, et à la fin de la soirée, elle a chanté[18] Ana Loulia. 33e édition du Festival international de musique de Timgad du 4 au [19]
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
|