Fernando Martínez-Maíllo

Fernando Martínez-Maíllo
Illustration.
Fernando Martínez-Maíllo, en .
Fonctions
Sénateur aux Cortes Generales
En fonction depuis le
(5 ans, 7 mois et 1 jour)
Élection
Réélection
Circonscription Zamora
Législature XIIIe, XIVe et XVe
Groupe politique Populaire
Député aux Cortes Generales

(3 ans, 4 mois et 8 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Zamora
Législature XIe et XIIe
Groupe politique Populaire

(3 ans, 7 mois et 28 jours)
Élection
Circonscription Zamora
Législature VIIe
Groupe politique Populaire
Prédécesseur José Folgado
Coordonnateur général du Parti populaire

(1 an, 5 mois et 14 jours)
Président Mariano Rajoy
Secrétaire général María Dolores de Cospedal
Prédécesseur Ángel Acebes (indirectement)
Successeur Cuca Gamarra (indirectement)
Vice-secrétaire général du Parti populaire
Chargé de l'Organisation et des Élections

(1 an, 7 mois et 25 jours)
Président Mariano Rajoy
Secrétaire général María Dolores de Cospedal
Prédécesseur Carlos Floriano
Successeur Javier Maroto (indirectement)
Maire de Casaseca de las Chanas

(1 an, 8 mois et 4 jours)
Élection
Coalition PP
Prédécesseur Julián López Ribera
Successeur Domingo Cabella
Biographie
Nom de naissance Fernando Martínez-Maíllo Toribio
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Zamora (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Diplômé de Université de Salamanque
Profession Avocat

Fernando Martínez-Maíllo Toribio, né le à Zamora, est un homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP).

Il est élu député de la circonscription de Zamora lors des élections générales de et désigné coordonnateur général du PP en .

Biographie

Profession

Il est licencié en droit de l'université de Salamanque et possède deux masters. Il exerce comme avocat entre et .

Carrière politique

Les débuts et l'ascension

Il obtient son premier mandat électoral à l'occasion des élections municipales du , en étant élu conseiller municipal de Zamora. Le maire Antonio Vázquez Jiménez lui confie alors le poste de conseiller aux Sports et de porte-parole adjoint du groupe municipal populaire[1].

Lors des élections législatives du , il se présente au Congrès des députés dans circonscription électorale de Zamora. Échouant à se faire élire, il devient tout de même député le suivant, après la démission de José Folgado[2], et quitte son mandat municipal.

À la suite des élections locales du , il prend la présidence de la députation provinciale de Zamora. Renonçant à un nouveau mandat parlementaire à l'issue de la législature, il est élu en président de la fédération provinciale du PP. Il devient porte-parole du parti à la Fédération espagnole des villes et des provinces (FEMP) après les élections locales du , puis vice-président de l'organisation après le scrutin du [3].

Cadre national du Parti populaire

Pour les élections municipales du , il se présente en tête de liste dans le village de Casaseca de las Chanas, dans la province de Zamora. Avec 44,6 % des suffrages exprimés, il remporte trois sièges sur les sept à pourvoir. L'absence d'accord entre la Gauche unie et le Parti socialiste ouvrier espagnol lui permet d'accéder au poste de maire le suivant[4].

Le , Fernando Martínez-Maíllo est nommé à 45 ans vice-secrétaire général du Parti populaire, chargé de l'Organisation et des Élections en remplacement de Carlos Floriano et dans le cadre d'un important remaniement de la direction du parti à la suite des échecs enregistrés aux élections locales de mai[5].

Aux élections législatives du , il retrouve son mandat de député de Zamora. Il le conserve à la suite des élections législatives anticipées du .

Numéro trois du PP

À l'occasion du XVIIIe congrès national du PP, il est désigné le coordonnateur général du parti, responsable des questions d'organisation et de stratégie électorale. Dans le nouvel organigramme concocté par Mariano Rajoy, il est considéré comme « numéro trois » derrière la secrétaire générale María Dolores de Cospedal, ministre de la Défense, dont il exercera de facto une grande partie des responsabilités. Il assume pleinement s'inspirer d'Ángel Acebes, titulaire du même poste entre et , quand le secrétaire général Francisco Álvarez-Cascos était ministre de la Présidence[6].

En application des nouveaux statuts du PP qui prévoient une limitation au cumul des fonctions et des mandats, il annonce le suivant qu'il renonce à son poste de maire de Casaseca de las Chanas[7]. Le , l'ancienne vice-présidente de la Junte de Castille-et-León Rosa Valdeón, ex-favorite pour la succession de Juan Vicente Herrera, l'accuse publiquement d'avoir transmis de fausses informations aux médias concernant un accident de la circulation qui l'a conduite à se mettre en retrait de la vie politique[8].

Soutien de Soraya Sáenz de Santamaría à l'occasion du 19e congrès du Parti populaire, il devient porte-parole parlementaire adjoint auprès de Dolors Montserrat après la victoire de Pablo Casado[9].

Vie privée

Il est marié et père de deux filles.

Notes et références

  1. (es) « Fernando Martínez-Maillo Toribio », sur ppzamora.com (consulté le ).
  2. (es) Congrès des députés, « VII Legislatura (2000-2004) Martínez Maillo, Fernando », sur congreso.es (consulté le ).
  3. (es) « Fernando Martínez-Maillo Toribio », sur pp.es (consulté le ).
  4. (es) « Martínez-Maíllo será el nuevo alcalde de Casaseca de las Chanas », sur zamora24horas.com, (consulté le ).
  5. (es) Marisol Hernández, « Rajoy asume sus errores y toma las riendas del PP », sur elmundo.es, (consulté le ).
  6. (es) Javier Casqueiro, « Rajoy deja a Cospedal al frente del PP, pero refuerza a Maillo como contrapeso », sur elpais.es, (consulté le ).
  7. (es) Javier Casqueiro, « Las nuevos estatutos del PP fuerzan la salida de una docena de cargos », sur elpais.es, (consulté le ).
  8. (es) Pedro Simón, « El 'yo acuso' (a Maíllo) de la delfín caída del PP », sur elmundo.es, (consulté le ).
  9. (es) « Casado "indulta" a Maillo y maniobra para deshacerse de Villalobos cuanto antes. », sur esdiario.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : VIIe, XIe et XIIe législatures.
  • Fiche sur le site du Sénat : XIIIe, XIVe et XVe législatures.