En 1913 Perier était déjà supérieur de la mission jésuite et le resta jusqu’en 1921. Il dut faire face à de grave difficultés financières: la Première Guerre mondiale (en Europe) (1914-1918) avait tari les sources de financement des œuvres missionnaires. En 1921 Perier est nommé coadjuteur de l’archevêque de Calcutta, Brice Meuleman. Il lui succède le 23 juin 1924.
Perier prit grand soin à consolider et développer le travail éducatif et missionnaire parmi les peuples du Chota Nâgpur (Oraons, Mundas, Kharias and others) et initia la mission parmi les Santals. Développement également des nouveaux centres dans le district de Darjeeling et les régions avoisinantes. Érection des diocèses de Ranchi (1927) et Jalpaiguri (1952).
À partir de 1937 il organisa les premières rencontres régulières des évêques en Inde et mit ainsi sur pied les structures de ce qui devint en 1944 la Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI).
Il fut le premier guide de la Mère Teresa lorsqu’elle chercha à suivre sa nouvelle vocation de service des plus pauvres. Perier obtint des autorités romaines qu’elle puisse quitter son couvent, vivre dans un bidonville et fonder la congrégation des Missionnaires de la Charité (1950).
Discrètement pionnier (encouragement de l’inculturation dans les séminaires[1]) il n’hésita pas à démissionner de son poste lorsqu’il estima le temps venu de passer la main à un successeur (1960). Il participa au concile Vatican II.
Bibliographie
Lawrence T. Picachy, A great achievement. Episcopal Jubilee souvenir, Calcutta, 1946
Notes et références
↑in Adaptation of Seminary training, In The Clergy Monthly, 1944, p. 189-198