Le nom Sade dérive vraisemblablement du toponyme Saze, village proche d'Avignon, en rive droite du Rhône, Saze provenant lui-même de l'anthroponyme wisigoth Sado[3].
Son arbre généalogique remonterait à Raimond de Sade au XIIIe siècle[4]. Cependant un Bertrand de Sade aurait assisté à une assemblée tenue dans la ville d'Arles en 1216[5], mais sa filiation suivie remonte à 1302[6].
Le nom de Sade est apparu au XIIe siècle, Louis de Sade, gouverneur d'Avignon en 1177 a entrepris la construction du premier pont de cette ville, le pont Saint-Bénézet, toutefois la filiation avec ce personnage n'est pas prouvée[réf. nécessaire]
En 1416, les Sade reçoivent le droit de porter l'aigle impérial sur leur étoile. Un privilège qu’obtient Elzéar de Sade de l’empereur Sigismond en remerciement de ses faits d'armes à ses côtés.[réf. nécessaire]
Histoire
Paul a reçu en 1316 le papeJean XXII lors de son arrivée en Avignon. Il fut le père de Guillaume, dont la postérité s'est éteinte avec son petit-fils Pons, évêque de Vaison, et d'Hugues II, dit le vieux, viguier d'Avignon en 1373. Ce dernier fut marié en premières noces à Laure de Noves, égérie de Pétrarque. Il eut de ce mariage Hugues III dit le jeune, député de la ville d'Apt, père d'Elzéar, échanson du PapeBenoît XII, autorisé par l’empereur Sigismond, lors de sa visite à Avignon en 1415, à ajouter à ses armes l'aigle bicéphale[7] et Jean, premier président du Parlement d'Aix en 1415 et ambassadeur [4]. Du fils de ce dernier, Girard, sont issues les branches de Mazan et d'Eyguières. Du second mariage d'Hugues III avec Verdaine de Trentelivres sont issus Paul, évêque de Marseille en 1405 et Baudet dont est issue la branche de Saumane éteinte avec Joachim, marié à Madeleine Lartessuti, en 1534[4].
De la branche d'Eyguières, par un fils cadet de Jean-Valentin (1593-1631), est issue la branche de Vauredone ou de Tarascon dont sont issus Hippolyte (1710-1780), chef d'escadre pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et son frère Charles (1713-1793), chanoine-comte de Marseille. De leur neveu, Henri-Véran, administrateur du Vaucluse pendant la Révolution, dernier de sa branche, est issue une fille Marie-Henriette, mariée à Louis-Joseph, comte de Grasse des Princes d'Antibes, dont postérité[12].
↑Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 169.
↑Hervé Aliquot, La chronique d'Avignon, Aubanel, 1990, p.80.
↑Table ou abrégé des cent-trente cinq volumes de la Gazette de France depuis son commencement en 1631 jusqu'à la fin de l'année 1765. Tome troisième, page 221 : "La Marquise de Sade est présentée à la Cour le 9 juin" (1763)
↑Maurice Lever, "Donatien-Alphonse-François Marquis de Sade", Fayard, 2003
↑Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
Carnet du Marquis de Sade Site tenu par un descendant du Marquis de Sade. Publication hebdomadaire d'article(s) autour de l'actualité de la famille de Sade.