René (II) de Montbourcher, fils de François de Montbourcher et de Jeanne de Malestroit, marié avec sa lointaine cousine Françoise de Montbourcher du Lion-d'Angers, fut seigneur du Bordage[4], de la Corbière, du Bois de Denazé, de Saint-Amadour. Protestant et chargé par Anne d'Alègre, comtesse de Laval, de défendre Vitré assiégé par les Ligueurs, il mérita les félicitations qu'Henri IV lui envoya le . Sa maison du Bordage avait été pillée par le duc de Mercœur qui voulait se venger de l'échec des siens devant Vitré. Montbourcher en porta plainte devant le parlement de Rennes. Le duc Henri de Montpensier, lieutenant général en Bretagne, lui donna commission pour lever une compagnie de gendarmes le : « En , René de Montbourcher brûle les faubourgs de Vitré. Les soldats violent femmes et filles, pillent l'église Saint-Martin, emprisonnent les prêtres »[5] ; Par lettre du , Henri IV lui confia le gouvernement de Vitré et une compagnie de 50 hommes d'armes. Il était chevalier de l'ordre de Saint-Michel.
René (IV) de Montbourcher, fils du précédent, obtint l'érection en marquisat de la terre du Bordage, par lettres de mai 1656, enregistrées à Rennes le 13 octobre. Il épousa Marthe Durcot, dame de la Grève, dont :
René (V) de Montbourcher, marquis du Bordage, seigneur de Poligné, du Lion d'Angers, baron de la Grève, maréchal de camp, colonel d'un régiment de cavalerie, fut tué au siège de Philippsbourg le 18 octobre 1688. Il avait épousé (contrat de juillet 1679 - ou 1669[6] ?) Élisabeth de Goyon, fille d'Amaury 3, marquis de La Moussaye, et d'Henriette-Catherine de la Tour d'Auvergne. D'où un fils et une fille :
René-Amaury de Montbourcher, maître de camp de cavalerie, mourut célibataire à Paris le 19 mars 1744, aet 73 (né ca 1670-71). Sa sœur Henriette, née en 1672, mariée (1699) à François de Franquetot, hérita de ses biens.
La Chesnaye-Desbois donne une généalogie pratiquement dépourvue de dates, d'après Le Laboureur, qui les fait descendre de la famille de Vitré, anciens souverains de Bretagne, au XIIe siècle. Elle a donné les branches du Plessis-Pillet, du Bordage (à Ercé), et de La Maignanne.
↑1679 est la date donnée par LCB (1869), 14-133. Les enfants sont nés en 1670-1672.
↑Dictionnaire De La Noblesse: Contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France, ..., François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, 1774 - 764 pages ; Nelle éd, (1869), tome 14, col. 126-134