Sa filiation prouvée remonte à 1588. Robert de Hemptinne et Anne du Payron (décédée après 1620) forment la souche de cette famille[1]. Certains membres ont été anoblis en Belgique en 1886, 1888 et 1991.
À partir du XIXe siècle, la famille compte plusieurs fabricants de textiles, des parlementaires, des professeurs, un évêque, des missionnaires et des militaires.
La famille s'est illustrée dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, sept membres de la famille ont été reconnus agents de renseignement et d'action, principalement au sein du réseau Zig, dont quatre avec le grade de lieutenant[2].
: élévation de la seigneurie de Tourneppe en baronnie en faveur de Guillaume François Joseph de Hemptinne, écuyer, seigneur de Jandrain[3], mort sans descendance masculine[4] ;
: concession du titre de comte romain transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Joseph de Hemptinne (titre non-reconnu en Belgique)[3] ;
: concession motu proprio de noblesse et du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Joseph, sus-cité[3] ;
: concession de noblesse en faveur de Charles de Hemptinne[3] ;
: concession de noblesse en faveur de Jules de Hemptinne, frère de Joseph sus-cité[3] ;
: concession du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Charles, sus-cité[3] ;
: concession du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Jean-Baptiste François Marie Joseph de Hemptinne, fils de Joseph, sus-cité[3] ;
: concession du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Joseph Marie Julien Eugène de Hemptinne, 3e fils de Joseph, sus-cité[3] ;
: concession du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur d'Alexandre Paul de Hemptinne, fils cadet de Charles, sus-cité[3] ;
: concession du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Hugues Léon Gabrielle Marie Ghislain de Hemptinne[3] ;
: concession du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle en faveur de Ferdinand Léon Georges Marie Ghislain de Hemptinne. Cette concession devint inutile lorsque le titre de comte de son oncle mort sans hoirs lui fut dévolu[3] ;
: extension du titre de comte transmissible à la primogéniture mâle au fils cadet de Ferdinand Léon Georges Marie Ghislain de Hemptinne[3] ;
: concession de noblesse en faveur de Jean-André-Abel de Hemptinne[3] ;
Bart De Wilde, De Hemptinne Famille, dans : Dictionnaire des patrons en Belgique, Bruxelles, 1996, p. 170.
Baron de STEIN d'ALTENSTEIN, Généalogie de Hemptinne, Annuaire de la noblesse de Belgique, Brussel, 1888, p. 207 à 228.
A. DE RIEMAECKER, Histoire et généalogie de la famille de Hemptinne, 1894.
R. SCHOORMAN, Descendance de Félix de Hemptinne et de Henriette Lousbergs, 1925.
Emiel LAMBERTS, Joseph de Hemptinne, een kruisvaarder in redingote, De kruistocht tegen het liberalisme. Facetten van het ultramontanisme in België in de 19e eeuw, Leuven, Universitaire Pers, 1984.
Emiel LAMBERTS, Joseph de Hemptinne, Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, 1990.
↑Baron de Stein d'Altenstein, Annuaire de la noblesse de Belgique, 1888, p. 211.
↑Baron Roger Coekelbergs, Marc Coolss, Robin Libert, Veerle Pashley, Jaak Raes, David Stans, Renaat Vandecasteele, Livre-Mémorial Agents de Renseignement et d'Action, éd. Maklu, 2015.