Cette famille compte parmi ses membres de nombreux militaires, prêtres, religieux et religieuses, un acteur, un journaliste et essayiste.
Histoire
Les origines de la famille de Guillebon ne sont pas bien connues, étant peu renseignées par des documents d'époque.
Le patronyme de Guillebon n'est pas un nom de lieu mais de personne.[réf. nécessaire]
Selon une tradition familiale, non corroborée par des documents d'époque, cette famille aurait pour premier auteur un personnage prénommé Guy Le Thoillier, qui aurait contribué à chasser les Anglais de la région de Clermont-en-Beauvaisis sous le règne du roi Charles VII et aurait été surnommé Guy Le Bon[1].
La filiation prouvée de cette famille ne remonte pas jusqu’à Guy Le Thoillier dit Guy Le Bon[2].
Le premier Guillebon dont l'existence est documentée est Jean Ier Le Thoillier, dit Guillebon, qui acquit en 1464 une partie du fief d'Angivillers par saisine sur Gilles d'Amerval, seigneur d'Angivillers (près de Clermont-en-Beauvaisis). Il aurait eu deux fils, Jean II et Philippe. Ce dernier, ecclésiastique, docteur en théologie, acheta le reste de la seigneurie en 1491 à Gilles d'Amerval, et la laissa à son frère Jean à son décès en 1497[3].
Cette famille fut maintenue dans sa noblesse les 25 et 27 février 1599, en vertu de l'enquête réalisée "par commune renommée" à Montdidier ; en 1666, dans la généralité d'Amiens[4]; le 27 mars 1700, par jugement de l'Intendant de Picardie[5].
Selon Régis Valette, cette famille comptait 154 représentants masculins vivants en 2007, ce qui en fait l'une des cinq familles subsistantes les plus nombreuses de la noblesse française[6].
En 2022, une enquête interne menée par l'Association de la Famille de Guillebon et publiée dans son bulletin annuel fait état de 200 représentants masculins vivants pour un total de 426 membres masculins connus depuis les origines de la famille[7].
Filiation
Selon Paul-Louis Lainé[8], la filiation prouvée commencerait avec Jean II Le Thoillier, dit Guillebon, écuyer, seigneur d'Angivillers, décédé le 18 août 1520[5]. Raoul de Warren[9] et
Régis Valette font débuter la filiation suivie en 1528[6].
Son fils aîné Philippe II (1485-1547), seigneur d'Angivillers, de Ravenel et de la Rue-Saint-Pierre, fut l'auteur de la branche aînée, dite d'Angivillers[5].
Son fils cadet Antoine Ier Le Thoillier, seigneur de Blancfossé, marié avec Jeanne de Tristan, eut pour fils Antoine II Le Thoillier, seigneur de Blancfossé, qui épousa Marie aux Cousteaux[5]. Antoine II acquit en 1555 la seigneurie de Beauvoir[5], que la famille de Guillebon a conservée de génération en génération jusqu'à nos jours.
Antoine II Le Thoillier de Guillebon eut pour fils :
Claude de Guillebon, seigneur de Beauvoir, marié par acte du avec Suzanne du Caurel[5], auteurs de la branche de Beauvoir (branche ainée) et du rameau de Bazentin.
Aaron de Guillebon, seigneur de Blancfossé, marié par acte du avec Marie du Puis[10], auteurs de la branche de Wavignies et de la branche de Vaux.
Branches
La branche aînée d'Angivillers dont le premier membre connu est Jean Ier Le Thoilier dit Guillebon (1425-1490). Cette branche s'éteignit en 1593, à la mort du dernier seigneur d'Angivillers, Sébastien de Guillebon[5].
La branche de Beauvoir qui fut maintenue noble le par l'intendant Colbert et le par l'intendant Bignon dans la généralité d'Amiens[4],[9].
Le rameau de Bazentin dont l'auteur est Antoine de Guillebon, seigneur de Bazentin (1683-1741), et qui s'éteignit à la mort de Gabrielle Sophie de Guillebon-Bazentin, née de Guillebon de Vaux (1771-1859)[5].
La branche de Wavignies qui fut maintenue noble le avec la branche de Beauvoir[9].
Le rameau de Fumechon, rattaché à la branche de Wavignies.
La branche de Vaux et le rameau de Bourges, éteint à la mort de Germaine de Guillebon (1906-1995).
Seule la branche de Beauvoir est aujourd'hui subsistante. Au lendemain de la Révolution, elle s'est subdivisée en quatre nouvelles branches, qui portent les noms des propriétés appartenant aux quatre fils de Claude-Antoine dont la descendance masculine subsiste de nos jours[5]:
La branche de Beauvoir, dont l'auteur est Théodore de Guillebon (1789-1876)[11]
La branche de Troussencourt, dont l'auteur est César de Guillebon (1790-1847)[12]
La branche d'Essertaux, dont l'auteur est Ernest de Guillebon (1792-1880)[13]
La branche de Mazinghem, dont l'auteur est Emmanuel de Guillebon (1800-1887)[14]
Personnalités
Du XVIe siècle à la Révolution française
Denis de Guillebon, moine chartreux mort en 1614, profès de Vauvert, procureur de l'ordre des chartreux, prieur et restaurateur des maisons de son ordre en Picardie et en Bourgogne, après les guerres de Religion[15]. Il fut le directeur spirituel du futur garde des sceaux Michel de Marillac[16].
Claude de Guillebon de Beauvoir (1550-1621), ligueur, gouverneur pour le Roi de Clermont en Beauvaisis (1590) puis de Bresles pendant les guerres de Religion[17]. Il prit part aux sièges de La Charité, d'Issoire, de La Fère, à la bataille de Coutras et au siège d'Amiens, sous les ordres successifs du duc Anne de Joyeuse, du duc d'Aumale et du comte de Saint-Pol. Commandant et enseigne du sieur de Saisseval, il fut blessé lors du siège de Doullens, en 1595[5]. Maire d'Ancre, demeuré fidèle à Concino Concini, il fut un opposant au duc de Luynes, lors de son installation à Albert[18].
Pierre de Guillebon, conseiller du roi, président du présidial d'Amiens en 1655[19].
Louis de Guillebon (1668-1736), officier d'artillerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il prit part aux sièges de Furnes, Dixmude, Charleroi, Mons, Namur, aux batailles de Nerwinde, de Steinkerque, de Lens ainsi qu'aux bombardements de Bruxelles et de Fleurus. Il fut blessé au cours du bombardement de Fleurus[21].
Antoine de Guillebon de Wavignies (1675-1758), garde du corps du roi Louis XIV, compagnie du duc de Villeroy (1708), brigadier des armées du roi (1719), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Claude Antoine de Guillebon-Beauvoir (1752-1816), il entra dans les chevau-légers de la garde ordinaire du roi et reçut son certificat le . Lors de leur suppression, en 1776, il passa dans les gardes du corps du roi Louis XVI, compagnie de Luxembourg. Capitaine de cavalerie, Lieutenant des maréchaux de France en 1787 et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le . Membre de l'assemblée de l’élection de Montdidier en 1787, membre du conseil permanent de la ville d'Amiens en 1789[5]. Lui et ses neuf fils reçurent l'ordre (ou décoration) du Lys en 1814.
Charles Marie Joseph de Guillebon-Bazentin (1755-1837), prêtre du diocèse de Noyon, puis d'Amiens, chanoine titulaire de Saint-Fursy (1764), curé-doyen de Saint-Sauveur de Péronne (1788-1791), curé et archiprêtre de Saint-Jean-Baptiste de Péronne (1802-1816)[22]. Il prêta le serment civique le 23 janvier 1791 puis se rétracta publiquement le 19 mars[23]. Il émigra à Maastricht, fut emprisonné après la prise de la ville par les armées révolutionnaires, puis placé en surveillance à Combles. Bienfaiteur de Bazentin et du diocèse d'Amiens[24].
Martial de Guillebon (1773-1861), officier supérieur de cavalerie, garde du corps du roi Louis XVI, compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur puis maire du Frestoy-Vaux. Il se tint aux côtés de Louis XVI lors des journées des 5 et 6 octobre 1789. Émigré à Maastricht, il intégra l'Armée des Princes et fut membre de l'armée de Condé de 1792 à 1794[25].
Théodore de Guillebon (1789-1876), officier d'infanterie, maire de Beauvoir (Oise), conseiller d'arrondissement. De 1806 à 1810, il prit part aux campagnes de Prusse, de Pologne, d'Autriche et d'Espagne. Prisonnier des Anglais pendant deux ans, il ne rentra en France qu'en décembre 1813. Il participa à la campagne de Belgique en 1815, puis à l'expédition d'Espagne en 1823. Il reçut successivement la décoration du Lys (1814, no 2632), la Légion d'honneur (au cours des Cent Jours, le 18 mai 1815), la médaille de Sainte-Hélène (1821) et, enfin, la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (14 octobre 1823)[5].
Alexandre de Guillebon (1790-1841), polytechnicien et ingénieur en chef des ponts et chaussées. Inspecteur de l'École des ponts et chaussées. Après les périodes de Révolution et de guerres napoléoniennes, l'Oise n'était plus une voie navigable. Chargé par le ministère de l'intérieur de sa remise en état de navigabilité, il entreprit de créer ou de remettre en état les écluses de Pont-Sainte-Maxence, Creil, Royaumont et Pontoise. Maire de Wavignies, conseiller général de l'Oise, chevalier de la Légion d'honneur, il fut aussi professeur titulaire de la chaire de mécanique appliquée à l'École des ponts et chaussées, succédant ainsi à Henri Navier.
Gaëtan Charles Thomas de Guillebon (1828-1890), prêtre du diocèse d'Amiens, chanoine honoraire, fondateur et premier curé de la paroisse et de l'église Saint-Martin d'Amiens.[réf. nécessaire]
Gustave de Guillebon (1837-1892), officier d'infanterie, maire d'Essuiles, conseiller d'arrondissement. Héros de la guerre du Mexique, il reçut à 28 ans la Légion d'honneur et la médaille de l'ordre impérial de Notre-Dame de Guadalupe. En 1870, nommé membre du Conseil consultatif permanent pour la défense de la Somme[27], il fut, à la tête du 2e bataillon de la Garde nationale, l'un des principaux chefs de la résistance amiénoise à l'invasion prussienne[28]. Maire d'Essuiles-Saint-Rimault, il fut déposé en 1888 pour avoir refusé de retirer les crucifix de l'école communale, à la demande conjointe du préfet de l'Oise et du président de la République, Sadi Carnot[29].
XXe siècle
Madeleine de Guillebon, sœur Cécile (1869-1943), religieuse de Saint-Vincent-de-Paul. Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, elle demeura seule à Hersin-Coupigny, au péril de sa vie, sous le feu des canons allemands, soignant les blessés et enterrant les morts. Le 21 février 1919, elle reçut la médaille de la Reconnaissance française, attribuée pour la première fois, avec la citation suivante : "modèle de dévouement, de courage et d'abnégation. Depuis le début des hostilités, et malgré de fréquents bombardements, prodigua aux blessés les soins les plus empressés et donna à la population, durement éprouvée, l'exemple des plus belles qualités civiques[30]".
Ludovic de Guillebon (1870-1946), polytechnicien, lieutenant-colonel d'artillerie de marine, écrivain et magistrat, officier de la Légion d'honneur. Au cours de la Première Guerre mondiale, il prit part aux batailles de Charleroi, de Guise et de la Marne, à l'offensive de Champagne, à la bataille de Verdun puis à la bataille de la Somme[31]. Après l'armistice, il fut nommé à la Haute Commission interalliée des territoires rhénans, comme contrôleur de justice, puis comme adjoint de l'Administrateur supérieur de Trèves[32]. Généalogiste, écrivain, membre de l'Académie delphinale, président régional de la ligue des Croix-de-Feu puis du Parti social français[33], bienfaiteur du musée du château de Vizille.
François de Guillebon (1901-1945), polytechnicien, capitaine de réserve, PDG de la Manufacture Lilloise de Chaînes, président de l’Action catholique indépendante de Lille, « honorable correspondant » depuis 1936. Au début de 1943, il devint l’adjoint du commandant Christiaens pour la mise en place, dans le Nord, d’un Bureau de sécurité militaire clandestin, sur demande du colonel Navarre. Une imprudence d’un membre de l’Organisation entraîne l’arrestation du commandant Christiaens, puis le , celle de François de Guillebon qui est emprisonné à Loos. Après les camps de Compiègne, Auschwitz et Buchenwald, il est finalement incarcéré au camp de Sachsenhausen-Orianenburg. Attaché au travail de nuit dans les usines Klinker de sinistre réputation, c’est au repos dans les baraquements avec ses camarades, que les bombardements alliés le surprennent. Il est tué le , alors qu’il essayait de dégager l’un de ses compagnons. Son nom figure sur le mémorial de l’Association française des services de la Défense nationale à Ramatuelle. Il fut chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, croix de guerre 1939-1945, médaille de la Résistance avec rosette[34],[35].
François de Guillebon (1930-1989), général de brigade, secrétaire général du Cercle National des Combattants, officier de la Légion d'honneur[réf. nécessaire].
Raoul de Guillebon de Resnes (1931-1995), général de brigade[réf. nécessaire].
Philippe Henry Yves de Guillebon (1934-), ingénieur océanographe, pilote du bathyscaphe l'Archimède et commandant du groupe des bathyscaphes de 1967 à 1979. Sélectionné pour un vol dans une fusée russe en 1977, il aurait dû être le premier français à voyager dans l'espace. En 2017, son nom fut gravé sur le Mémorial de la Cité de la Mer, à Cherbourg, parmi les seize noms légendaires de la plongée en submersible[37].
Michel de Guillebon de Resnes (1940-), général de division[réf. nécessaire].
Angivillers, fief tenu de 1464 à 1593. Château féodal habité par les Guillebon de 1464 à 1593 et détruit au début du XVIIe siècle.
Beauvoir, fief acquis en 1555. Le château actuel, reconstruit à l'identique après l'incendie du 24 avril 2015, date du XVIIIe siècle. Il appartient à Henri de Guillebon.
Les principales alliances de la famille de Guillebon sont : de Piennes (1490), d'Auvergne (1492), de Tristan (1514), de Feuquières (1540), de Gomer (1547,1786), de Garges (1575), de Lespinay (1580), de Corbie (1595), de Monchy (1604,1648,1732,1778), Oger de Cavoye (1634), de la Chaussée d'Eu (1660), de Mailly (1677), de Louvel-Lupel (1758), de Riencourt (1808), de Croix (1821), de Lobkowicz, de Massia.
Postérité
Allée du Chef-d'Escadron-de-Guillebon, dans les 14e et 15e arrondissements de Paris. Elle fut inaugurée le 3 août 1994, en présence d'Edouard Balladur, premier ministre, de Jacques Chirac, maire de Paris, de la Maréchale Leclerc de Hautecloque et de l'épouse de Jacques de Guillebon, Précilda de Guillebon.
Rue du Général de Guillebon, Essertaux (80), qui fut inaugurée le 17 septembre 1988 en présence du sénateur Maurice Schumann, compagnon de la Libération, de la Maréchale Leclerc de Hautecloque et du général d'armée Jean Simon, chancelier de l'ordre de la Libération.
Rue François de Guillebon, Salperwick (62)
Ruelle de Guillebon, Menesble (21)
Allée de la Famille de Guillebon, à Bazentin (80). Elle fut inaugurée en 1994, à l'occasion de la commémoration des 250 ans de la naissance de Jean-Baptiste de Monet de Lamarck à Bazentin.
Allée de Guillebon, Guipavas (29)
Le nom de François de Guillebon est inscrit sur le mémorial de l'Association française des services de la Défense nationale à Ramatuelle
Littérature
Dans Les Hommes de sport de Bruno de Vaux, ouvrage préfacé par Alexandre Dumas (fils), un chapitre présente Antoine de Guillebon de Vaux (1825-1892), restaurateur du jeu de paume en France, au lendemain de la Révolution, dans son château du Frestoy-Vaux[42].
Le chevalier André de Guillebon est le personnage principal du roman de Gaston Lavalley, Le Drame du Camp de Vaussieux[43].
Dans son roman Le dernier Galop, l'écrivain Georges Fleury fait intervenir un "grand cavalier" qu'il nomme Pierre de Guillebon[44].
Dans son roman dédié à Olympe de Gouges, La Donna che visse per un sogno (La Femme qui vécut pour un rêve), l'écrivain italien Maria Rosa Cutrufelli met en scène une aristocrate nommé Madame de Guillebon, épouse d'un certain Capitaine de Guillebon[45].
En août 1946, Suzanne Turck de Laversay écrivit un poème intitulé « Histoire d'un petit village » qu'elle publia dans son recueil Aspirons à la Joie pure et divine[46]. Ce poème qui retrace l'histoire du château du Frestoy-Vaux évoque le souvenir des Guillebon de Vaux, dont la branche est éteinte depuis le XIXe siècle :
Cette histoire commence en l'an mil neuf cent onze :
Les grilles du château dont les portes de bronze
Se fermaient sur un parc plein de charme élégant,
Cachent une maison riante à l'air fringant,
Construite en brique et pierre.
Du style Louis treize, elle sortait de terre
Au-dessus d'une marche, et portait un balcon
Au milieu de l'étage. Au-dessus l'écusson
Des comtes Guillebon, autrefois les grands maîtres
Des plaines d'alentour, avant que tous les reîtres
En révolution ne leur eussent volé
Tous leurs biens dans l'exil, impuissants, désolés.
Après quatre-vingt-neuf et la grande tourmente
Ils se virent ruinés, et leur âme inconstante,
Dut quitter pour jamais ce beau pays perdu.
Notes et références
Notes
↑Le patronyme « Le Thoillier » a disparu au début du XVIIe siècle, par omission dans les actes d'état-civil, chez certaines branches de la famille.
Références
↑Voici ce qu'a écrit Claude de Guillebon (1925-2015) à ce sujet : Une tradition familiale assez tenace veut qu’un ancêtre prénommé Guy se soit mis à la tête d’une des bandes organisées sous Charles VII pour chasser les Anglais qui occupaient alors une partie notable du sol français. Ce Guy Le Thoillier serait parvenu à faire déloger les anglais de la région du Clermontois, où il résidait, entre Clermont-en-Beauvaisis et Saint-Just-en-Chaussée, et les habitants de cette région l’auraient surnommé Guy LE BON, surnom qui serait ensuite passé à sa descendance. Cela n’est nullement invraisemblable, mais n’est corroboré par aucun témoignage écrit de l’époque.
↑Dom Ganneron, De Viris illustribus, « Éloges des Prieurs de l’antique chartreuse du Val-Saint-Pierre », Archives de la Grande-Chartreuse, p.201
↑Nicolas Lefebvre, La Vie de Michel de Marillac (1560-1632), garde des sceaux de France sous Louis XIII, Québec, P.U.L., , p.176.
↑Charles Dupont-White, La Ligue à Beauvais, Paris, Dumoulin, , 272 p. (lire en ligne), p.109 et 138
↑Borel d'Hauterive, "Le Marquisat d'ancre : souvenirs historiques sur le Maréchal d'Ancre" in Annuaire de la noblesse de France, 29e année, Paris, Dentu, , 452 p. (lire en ligne), p.195-208
↑Louis-François Daire, Histoire littéraire de la ville d'Amiens, Paris, Didot, , 665 p., p. 569
↑Gustave de Guillebon, Généalogie de la Maison de Guillebon, originaire du Beauvaisis, Amiens, , p.40
↑Chanoine Michel Destombe, Le clergé du diocèse d’Amiens et le serment à la constitution civile 1790-1791, Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie,, Amiens, , t.53
↑Gustave Ramon, Le Vieux Péronne – la Révolution à Péronne, 1re série « Fêtes, cérémonies et réjouissances » (1789-1804), Péronne, Quentin, , p.18-20
↑Abbé Roze, « Notes pour servir à la continuation du Gallia Christiana » (p. 229 à 240), in La Picardie, revue littéraire et scientifique, Amiens, Lenoel-Herouard, , p.237, note 1
↑Gilbert Bodinier, Les gardes du corps de Louis XVI : étude institutionnelle, sociale et politique : dictionnaire biographique, Paris, Service historique de l'armée de terre - Mémoire et documents, , 638 p., p.344
↑Aristide Martinien, Tableaux, par corps et par batailles, des officiers tués et blessés pendant les guerres de l'Empire (1805-1815), Paris,
↑Notice sur l'organisation de la défense d'Amiens, Paris, Librairie militaire Dumaine, , 40p., p.24-25
↑Baron Albéric de Calonne, Histoire de la ville d'Amiens, tome III "Amiens au XIXe siècle", Bruxelles, Culture et Civilisation, , 468p, p.362, 374, 387