François Champion de Cicé (1635–1715), baron de Cicé, après avoir compromis sa fortune, dut vendre son château. La légende dit que depuis ce jour il hante le bois en apparaissant sous la forme d’un loup, d’un chien noir, ou de tout autre animal fantastique, afin d’effrayer ceux qui s’aventurent sur son domaine ou essaient de trouver le trésor caché sous les ruines du château.
Joseph-Clément Champion de Cicé (1679–1759), comte de Cicé, fils du précédent,
Jérôme-Vincent Champion de Cicé (1680–1750), chevalier de Cicé, frère du précédent,
Jérôme Champion de Cicé (1735–1810) homme d’Église (évêque puis archevêque) et homme politique, garde des sceaux de Louis XVI, et auteur du projet à la base de la Déclaration des droits de 1789, frère du précédent.
Augustin-Marie (1745–1815) capitaine du régiment d’infanterie du roi, sans descendance,
Les Champion de Cicé, originaires du Maine, et établit en Normandie, s'installe en Bretagne au XVe siècle. Si, à la fin du XVe siècle, les chefs de famille sont parlementaires, « procureurs des bourgeois » et « maîtres de la Monnaie », ils ne tardent pas à se distinguer dans l'armée, dans la marine et dans l’Église. Leurs quartiers de noblesse sont formellement reconnus par arrêt du , rendu en la chambre de la réformation de la noblesse de Bretagne. La seigneurie de Cicé est érigée en baronnie en 1598[réf. souhaitée]. La famille s’éteint en 1810 avec Jérôme Champion de Cicé[réf. souhaitée]. La branche ainée subsiste à travers la famille de La Bourdonnaye (branche de Montluc ; par le mariage de Julienne-Vincente Champion de Cicé, 1719-1775).
Jacques Martin, Louis Lemonnier, Robert Martin, Maurice Cade et Alphonse Legault (préf. Robert Barré), Bruz de B à Z, Millau/Bruz, Ville de Bruz, , 315 p. (ISBN2-9508202-0-4, BNF35838349), p. 257-262