Félix Herbet naît le , à Amiens[1]. Après des études à l'École des chartes puis en droit, il obtient son diplôme de la première avec une thèse sur le Roman de Mélusine. En 1874, il est docteur en droit avec deux études : De l'exécution sur les objets particuliers en droit romain et Des effets des saisies en droit français. Secrétaire de la conférence des avocats à la Cour d'appel (1875), il remporte le prix Liouville et travaille comme secrétaire de Léon Cléry[2],[1] dont il fera l'éloge funèbre en 1905[3],[4].
Passionné par la région de Fontainebleau, il publie de nombreux articles dans les Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais sur les artistes, les graveurs de l’École de Fontainebleau, la ville, le château , etc. Il publie aussi dans Le Bas-Berry, le Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris, le Bibliographe moderne ou encore le Bulletin de la Société historique du VIe arrondissement de Paris qu'il fonde en 1898.
Il constitue deux importantes collections, l'une juridique, l'autre artistique, à Barbizon. En 1929, son fils fait un legs de la collection artistique au Comité d'histoire de la BNF : une soixantaine de dessins du XVIe siècle et un ensemble d'estampes de l’école de Fontainebleau dont trois recueils vraisemblablement établi par Alexandre-Pierre-François Robert-Dumesnil issus de la collection Destailleur[5],[6].
Maire du VIe arrondissement de Paris de à sa mort, ses études sur Fontainebleau ont longtemps fait autorité[7],[8].
Œuvres
1896-1902 : Graveurs de l'école de Fontainebleau, 5 vol
1895 : Les Travaux de Philibert Delorme à Fontainebleau
1897 : Les Anciennes enseignes de Fontainebleau
1897 : Les Contrats d'apprentissage à Fontainebleau au XVIIe siècle
1903 : Dictionnaire Historique et Artistique de la Forêt de Fontainebleau, Maurice Bourges imprimeur (pré-publication dans L'Abeille de Fontainebleau en 1902-1903) (Lire en ligne)
1912 : L'Ancien Fontainebleau, histoire de la ville
↑F. Herbet, Notice lue à la Séance de l'association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la Conférence des avocats à la cour d'appel de Paris du 19 décembre 1904, 1905