Evert Larock

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Evert Larock
Evert Larock, autoportrait
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Evert Larock, né à Kapelle-op-den-Bos (Brabant flamand) le et mort dans cette ville le , est un peintre belge de scènes de genre, de paysages et de portraits.

Il a été membre des associations d'artistes Als ik Kan et Les XIII.

Biographie

Famille

Paul Charles Everard (dit Evert) Larock, né à Kapelle-op-den-Bos, le est le fils de Jean Charles Larock, natif de Saint-Trond en 1831, vétérinaire, et de Pauline Josepha Verhust, native de Kapelle-op-den-Bos en 1844, mariés à Kapelle-op-den-Bos le [1].

Formation

Suite à son insistance, son père accepte qu'il suive des cours du soir de dessin à l'académie municipale de Malines, puis à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, tout en travaillant chez le décorateur Henri Verbuecken[2].

Pendant son service militaire en 1884, on lui diagnostique une tuberculose ce qui l'exempte de tout service ultérieur. Il commence à suivre des cours du jour à l'Académie, passant ses soirées à travailler et à étudier avec Charles Verlat.

Evert Larock rencontre à l'Académie Frans Hens, Alexandre Struys et d'autres membres des XIII[2]. Malgré sa maladie et avec l'aide de ses amis, il réussit à exposer en Europe du Nord et du Centre, et commence à attirer l'attention des critiques. Il est membre des groupes anversois Als ik Kan et, en 1892, à l'invitation de Théodore Verstraete, des XIII. La première réunion du groupe d'artistes belges Kunst van Heden (« L'art d'aujourd'hui ») en 1901 était essentiellement un hommage à son travail.

Il habite et travaille successivement à Kapelle-op-den-Bos, Kalmthout, Brasschaat, Bokrijk pendant ses séjours au sanatorium, Heist-op-den-Berg, pour enfin retourner à Kapelle-op-den-Bos en 1900[3].

Mort

Quand il devint trop malade pour travailler, il entre dans un sanatorium, mais n'y reste que peu de temps, préférant mourir dans sa ville natale de Kapelle-op-den-Bos, où son décès advient le . Ses funérailles ont lieu, trois jours plus tard, au cimetière du Kiel d'Anvers, en présence de nombreux artistes. Trois discours sont prononcés au nom du Als ik Kan, des XIII et de sa commune natale, retraçant la vie laborieuse et pénible du défunt et rendant hommage à son talent particulier[4].

Œuvre

Connu comme interprète de la misère humaine, il choisit généralement des sujets de caractère plus naturaliste. Mais il est un des premiers à promouvoir la peinture en plein air et fut influencé par la palette de couleurs vives de l'impressionnisme,


Notes et références

  1. ↑ « État-civil de Kapelle-op-den-Bos », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  2. ↑ a et b Association Jan Frans Simons
  3. ↑ V. Carton de Lichtbuer-Coomans, « Evert Larock », sur kikirpa.be (consulté le ).
  4. ↑ Rédaction, « Chez les artistes », La Métropole, no 17,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Musée d'Anvers, L'Eglise
  6. ↑ Musée d'Anvers, L'Atelier
  7. ↑ Musée d'Anvers, Le Simplet
  8. ↑ Musée d'Anvers, Vieille femme
  9. ↑ Musée d'Anvers, Rue de village
  10. ↑ Musée d'Anvers, Le Matin
  11. ↑ Musée des Bruxelles, L'Escarbilleur
  12. ↑ Catalogue Bernaerts, L'Atelier

Bibliographie

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Evert Larock » (voir la liste des auteurs).
  • (nl) Edmond Van Offel, Evert Larock – Eene Studie, Antwerpen : De Vos en Van der Groen, 1901
  • (nl) Henri Van De Ven, Kunstschilder Evert Larock, Zemst : G. Binst, 1969
  • (nl) Vic Van Moer, Evert Larock 1865-1901, OKV [Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen], 2001 (ISBN 9076099367)

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