Eugène de BricquevilleEugène de Bricqueville
Eugène de Bricqueville est un organiste, compositeur, chef d'orchestre, musicographe et collectionneur d'instruments de musique français né le à Avignon et mort le à Versailles. BiographieEugène Henri Joseph de Bricqueville naît le à Avignon, au sein d'une illustre famille normande[1],[2],[3]. Il commence son apprentissage de la musique dans sa ville natale avant de s'installer à Versailles dans les années 1880. À Paris, il étudie l'orgue avec Eugène Gigout[1],[2],[3]. En 1891, il est reçu à l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles[2]. À partir de 1897, Eugène de Bricqueville est organiste de la chapelle du château de Versailles, durant une vingtaine d'années[2],[3]. Comme musicographe, il est l'auteur de plusieurs études sur des instruments historiques et des collections d'instruments de musique anciens, dont la sienne, conséquente, qu'il décrit dans trois catalogues publiés, le dernier étant le Catalogue sommaire de la collection d'instruments de musique anciens formée par le Comte de Bricqueville (Versailles, 1895), qui répertorie 125 instruments[1],[2]. Plusieurs instruments de cette collection sont aujourd'hui conservés au Musée de la Musique à Paris[1],[2]. Comme critique musical, il défend Wagner et l'opéra français antérieur[2]. Comme organiste, Eugène de Bricqueville inaugure l'orgue Abbey de l'Exposition universelle de 1900 lors d'une séance présidée par Camille Saint-Saëns le , puis celui de l'église Saint-Denys de la Chapelle le avec Henri Dallier[3]. Pour l'Exposition universelle de 1900, il est également l'auteur d'un rapport sur les instruments modernes « qui atteste de la profondeur de ses connaissances historiques et de la justesse de ses appréciations », ainsi que le remarque la musicologue Florence Gétreau[1]. En 1906, Eugène de Bricqueville fonde un ensemble d'instruments anciens à Versailles, « La Couperin », spécialisé dans la musique française du XVIIIe siècle, qu'il dirige jusque dans les années 1920[2],[3]. Comme compositeur, il est l'auteur de quelques partitions pour orgue, dont une Étude dédiée à René Vierne et éditée en 1898 chez A. Pérégally et Parvy fils à Paris, un Grand chœur, des pages de musique de scène, notamment L'Empereur d'Arles, drame antique d'Alexis Mouzin en trois actes et un prologue avec chœurs représenté au théâtre antique d'Orange en août 1886, et Le Roman de Lisette, opéra-comique en un acte sur un livret de Paul Manivet[3]. Eugène de Bricqueville meurt à Versailles le [1],[2],[3]. ÉcritsEugène de Bricqueville est notamment l'auteur de[2] :
Références
Bibliographie
Liens externes
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