Proche de Lamartine et de son Parti social, il appartient à la majorité conservatrice, déclara (août 1835) que la loi sur la presse proposée après l'attentat de Fieschi, « était la plus oppressive qui ait été votée contre l'esprit humain[1] », se prononça pour les lois de septembre 1835, et obtient sa réélection :
le , avec 214 voix (344 votants, 412 inscrits), puis,
le , avec 192 voix (323 votants).
Nommé conseiller d'État, il doit solliciter la confirmation de son mandat législatif ; elle lui est accordée, le , par 229 voix (395 votants), contre 151 à M. Mariette-Auriol.
Partisan zélé de la politique de Guizot, Eugène Janvier, réélu encore :
le , par 221 voix (266 votants, 443 inscrits), puis,
le , par 224 voix (406 votants, 454 inscrits), contre 175 à M. Bouis.
Il repousse toutes les motions émanées de l'opposition, se déclare contre la réforme électorale, et vote pour l'indemnité Pritchard.
Janvier siège à droite, vota pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., et meurt en 1852.
Ascendance & postérité
Élie Janvier (Guipry, - Angers, ), avoué à Laval puis juge et conseiller à la cour d'appel d'Angers (1811), président de chambre en cette cour (1821), marié, le 21 floréalan V à Laval, avec Louise, fille de Mathurin Louis Julien Jacquet.
(1) Suzanne Charlotte Marianne Madeleine (Versailles, - Paris, ), mariée le à Paris, avec Frédéric Guéau de Reverseaux de Rouvray (1845-1916), marquis de Reverseaux, ambassadeur de France en Autriche, dont postérité, puis avec Henri Bacot (1851-1912).