Eugène GérardinEugène Gérardin
François Eugène Gérardin, né à Herbigny (Ardennes) le 26 mars 1827[1] et mort à Ivry-sur-Seine le [2], est une personnalité de la Commune de Paris. BiographiePeintre en bâtiment installé à Paris, Gérardin se marie en 1857[3] avec Caroline Anastasie Gosselin[4] qui lui donne une fille l'année suivante[5], puis il devient en 1867 l'un des dirigeants parisiens de l'Association internationale des travailleurs, ce qui lui vaut des démêlés avec la justice du Second Empire en 1868. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il devient membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements. Il est élu au Conseil de la Commune par le IVe arrondissement, il siège à la commission du Travail et de l'Échange. Il vote contre la création du Comité de Salut public. Pendant la Semaine sanglante, il combat sur les barricades, et se rend aux Allemands qui le livrent aux troupes versaillaises. En janvier 1872, le Conseil de Guerre le condamne à la déportation simple à l'Île des Pins, en Nouvelle-Calédonie. Amnistié en janvier 1879, il embarque sur le « Navarin », navire chargé du transport des forçats, le 3 juin 1879 pour la France[6]. Le navire arrive à Brest le 28 septembre 1879. Gérardin revient à Paris, on le retrouve au 71, Boulevard Beaumarchais où il demeure en 1891[7]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Notices biographiques
Articles connexesLiens externes
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