Ephrem VilleEphrem Ville Ephrem Ville dans Le Petit Marseillais du 12 février 1925.
Ephrem Ville, né le 10 juin 1864 à Éourres[1] et mort le 10 février 1925 à Marseille[2], est un catholique français. Il est mortellement blessé par un projectile tandis qu'il sortait d'une réunion de la Fédération nationale catholique. BiographieHôtelier à Marseille, Ephrem Ville participe à une réunion privée de la Fédération nationale catholique sous la présidence du général de Castelnau le 9 février 1925 à la salle Prat à Marseille[3]. Une importante contre-manifestation est organisée par les socialistes, les syndicats CGT, le Parti socialiste communiste de Simon Sabiani, le Parti communiste et les Syndicats unitaires[4]. Dans la confusion des bagarres provoquées par les contre-manifestants, Ephrem Ville reçoit une pierre qui lui fracture le crâne. Il décède de ses blessures à l'Hôtel-Dieu[5]. Un autre catholique dénommé Louis Vian décède ce soir-là. Les obsèques célébrées le 12 février 1925 attirent une foule nombreuse[6]. Le 9 juin 1925, Charles Maurras fait référence aux deux morts de cette soirée dans sa Lettre à Schrameck dans laquelle il menace de mort le ministre de l'Intérieur. Notes et références
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