Enseignant impérialUn dishi (chinois simplifié : 帝师 ; chinois traditionnel : 帝師 ; pinyin : ; Wade : Tishih ; litt. « enseignant impérial », traduit phonétiquement en tibétain par tibétain : ཏི་ཤྲི, Wylie : ti shri[1], littéralement : enseignant de l'eau[réf. nécessaire]) généralement traduit en précepteur impérial[2],[3] est un titre donné à un religieux conseillant l'Empereur, sous la dynastie tangoute des Xia occidentaux, puis sur l'ensemble de la Chine impériale sous la dynastie mongole des Yuan, et y est conservé sous les dynasties han des Ming et mandchoue des Qing. Le titre de dishi est un titre comparable au plus ancien titre de guoshi (国师 / 國師, , « Enseignant national »). Ce titre officiel peut varier avec différentes fonctions selon les époques. En Chinois le terme correspondant à précepteur est 家庭教师 / 家庭教師, , « précepteur familial », parfois simplifié en chinois : 教师 ; pinyin : HistoriqueLe terme de guoshi (国师 / 國師, , « enseignant national ») est utilisé pour la première fois en 550 dans le Fozu tongji (zh) (佛祖统纪, ) pour décrire un moine qui apporterait ses enseignements religieux à la cour de Qi Wenxuan (zh) (齐文宣帝, )[4]. Il ne s'agit pas du précepteur de l'empereur mais d'un religieux apportant les enseignements bouddhistes mahayana à la cour. Lors des dernières années de règne de l'empereur tangoute, Ren Zong (1139-1193) de la Dynastie des Xia occidentaux, entretien une relation étroite avec les prélats bouddhistes, et les prêtes tibétains en particulier sous une institution qu'il nomme « Dishi » (帝師, , le chinois étant une des langues officielle de l'empire tangoute). Plus tard ce rôle émerge à la court des Yuan, au travers d'un processus de médiation des Tangoutes avec les Tibétains et les Mongols Liangzhou (凉州), un centre cultuel bouddhique majeur de l'état des Xia[5]. Lors des dernières années de règne de l'empereur tangoute, Ren Zong (1139-1193) entretien une relation étroite avec les prélats bouddhistes, et les prêtes tibétains en particulier sous une institution qu'il nomme « Dishi » (帝師, , le chinois étant une des langues officielle de l'empire tangoute). Plus tard ce rôle émerge à la court des Yuan, au travers d'un processus de médiation des Tangoutes avec les Tibétains et les Mongols Liangzhou (凉州)[5] . Sous la dynastie Yuan, ce titre est donné au dirigeant des autorités religieuses tibétaines. Kubilai Khan donna ce titre en premier en 1260 à Drogön Chögyal Phagpa, un moine sakyapa du bouddhisme tibétain (bouddhisme vajrayana) qui représentait le gouvernement du Tibet depuis Khanbalik (actuelle Pékin)[6]. Pour Gilles Béguin, il s'agit d'un titre de précepteur impérial[7]. Sous le régime Yuan-Sakya, le dishi avait le contrôle des treize myriarchies du Tibet depuis Pékin (alors Khanbaliq)[8]. Sous la dynastie Ming, ce terme change de sens, puisqu'il prend effectivement le sens de précepteur impérial, notamment pour enseigner à des empereurs avant qu'ils ne soit intronisés. C'est le cas par exemple de Fang Xiaoru (方孝孺) qui était le précepteur impérial de Ming Jianwen. Sous la dynastie tangouteListe des précepteurs impériaux des Tangoutes[9]
Sous de la dynastie YuanListe des précepteurs impériaux des Yuan[10]
Sous la dynastie MingListe Empereur / Dishi (ici les dishi sont des Hans), le titre de guoshi, plus ancien est également assigné en parallèle.
Sous de la dynastie Qing
AnnexesNotes et références
Bibliographie
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