Eesti Gaas
Eesti Gaas est une société gazière dont le siège est à Tallinn en Estonie.
ActivitéEesti Gas importe, distribue et vend du gaz naturel et depuis elle vend aussi de l'électricité[4]. En 2015, Eesti Gaas a vendu 386 millions de m3 de gaz. En 2015 la société a 1 570 entreprises clientes et 41 160 clients individuels et elle vendu 9,7 GWh d'électricité. ActionnariatEesti Gaas est fondé en 1990 comme entreprise publique[5]. L'entreprise est partiellement privatisée en 1993–1995. En 1993, 30 % des actions de Eesti Gaas sont cédées à Lentransgaz une filiale de Gazprom pour résoudre le problème de la dette du gaz[6]. En 1994, Ruhrgas (en) (plus tard: E.ON Ruhrgas) acquiert près de 15 % des actions de Eesti Gas[5],[7]. Le Gouvernement de l'Estonie conserve alors 39 % des actions[5]. En décembre 1996, Ruhrgas monte sa participation à 21 % ; et 12 % des parts sont vendues au public. En janvier 1999, l'État vend le reste de ses actions. La part de Ruhrgas passe à 32 %, Gazprom garde 30 % des actions et Neste (plus tard Fortum) acquiert 10 % d'actions[5],[7]. La même année, la branche lettone de Itera (en) (faisant de nos jours partie de Rosneft) acquiert 10 % des parts. Les années suivantes Gazprom passe sa participation à 37 %, E.ON à 33,66 % et Fortum à 17,7 % en rachetant les actions d'investisseurs privés[7],[8]. En 2014, E.ON revend ses actions à Fortum qui devient actionnaire principal avec 51,4 % des parts[9]. En février 2016, Fortum annonce qu'il va vendre ses parts à Trilini Energy, une société contrôlée par la société d'investissement Infortar qui est l'actionnaire principal de Tallink[10]. Par la suite Trilini achète 50,9 % des actions possédées par Gazprom[11]. ControversesEesti Gaas a été critiquée pour avoir continué à importer du gaz naturel russe après le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Bien que l'entreprise ait commencé à réorganiser ses chaînes d'approvisionnement immédiatement après le début du conflit, elle a continué à acheter du gaz à Gazprom jusqu'en avril 2022. Les critiques estiment que ce retard dans l'arrêt des importations de gaz russe a sapé les efforts internationaux visant à isoler économiquement la Russie lors des premières étapes du conflit[12]. Références
Liens externes
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