En 1887 il est nommé officier d'académie dans l'ordre des Palmes académiques[7]. Prenant la succession d'Émile Bouichère[8], il devient maître de chapelle de l’église de la Sainte-Trinité de Paris en 1895, poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite. Pour ses œuvres de musique de chambre il est lauréat du prix Chartier en 1905[9].
Il obtient un 2e prix au concours Comœdia de 1921[10] avec Ildis, sur un livret de Louis Payen, et est le rédacteur de l'article (rédigé en 1927) « L'art du maître de chapelle » du volume 4 de la deuxième partie de l'Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire[11]. En 1936 il reçoit le prix Jacques Durand de l'Académie des beaux-arts[12].
Comme compositeur, outre quelques pièces symphoniques et lyriques, il est surtout l'auteur de nombreuses partitions de musique religieuse ou d'orgue. Quant à ses deux grandes pages de musique de chambre (une sonate pour violon et piano et un trio avec piano), elles sont décrites par Adolphe Piriou[3] comme une musique qui « se distingue par une forte sensibilité musicale alliée à une bonne technique. [...] L'ensemble de cette sonate est admirablement proportionné. Le type de mélodie de Planchet montre parfois l'influence de l'école franckiste, notamment dans le Trio, bien qu'il n'appartienne pas à ce groupe de musiciens. Son œuvre, très en avance sur son temps, lui a valu une place élevée parmi les compositeurs de musique de chambre français. »
↑ a et bWalter Willson Cobbett (complété sous la dir. de Colin Mason ; trad. Marie-Stella Pâris), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre ; Université d'Oxford, Paris, Robert Laffont (coll. « Bouquins »), , p. 1128-1129
↑Albert Lavignac et Lionel de La Laurencie, Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire. Deuxième partie, Technique, esthétique, pédagogie. [4], Orchestration, musique liturgique des différents cultes, Paris, Librairie Delagrave, (lire en ligne)