Dimítris Vlantás

Dimítris Vlantás
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Fonctions
Ministre de l'Agriculture
Ministre des Armées
Biographie
Naissance
Décès
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AthènesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Archives conservées par
La Contemporaine (F delta res 0405)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Dimítris Vlantás (grec moderne : Δημήτρης Βλαντάς ; 1908-1985) a été le secrétaire général du Parti communiste de Grèce (KKE) en Crète de 1944 à 1946. Il a aussi été le général chargé de l'armée démocratique de Grèce pendant les batailles de Grammos et Vitsi à la fin de la guerre civile grecque.

Jeunesse

Dimítris Vlantás, alias Dimítris Vlandás, est né en 1908 à Márathos, en Crète[2]. À l'adolescence, il rejoint la Jeunesse communiste de Grèce (OKNE). En 1924, il entre au comité central de l'OKNE et en 1932 dans son bureau politique[3].

Activités politiques en Grèce

Il est repéré par Níkos Zachariádis, secrétaire général du Parti communiste de Grèce de 1931 à 1956. En 1936, le régime de Ioánnis Metaxás interdit le Parti communiste grec et Dimítris Vlantás est emprisonné à Nauplie[3]. Il s'échappe de prison en 1940.

En 1947, il devient membre du Politburo du Parti communiste grec. En janvier 1948, il est nommé ministre de l'Agriculture au sein du gouvernement démocratique provisoire de la Grèce libre[4]

Guerre civile

Pendant la dernière phase de la guerre civile, Zachariádis et Vlantás regroupent les forces restantes dans les bastions de Grammos et Vitsi, sous le commandement de Dimítris Vlantás[5].

Après-guerre

Après la guerre, Vlantas part en exil en Roumanie, d'abord à Bucarest puis à Rimnicu Vilcea. Il s'y installe avec sa femme Eleni, sa fille Eugenia et son fils Georges Vlandas, actuel président du syndicat de la Commission européenne « Union pour l'unité »[6]. Ses petits-fils, Aléxis Vlandás et Tim Vlandás, sont tous deux universitaires, en France et au Royaume-Uni respectivement [7],[8] . Il par de la Roumanie pour s'installer en France en 1967 où il est rejoint par sa famille en 1968. En 1983, il fait don de ses archives à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine[9].

Archives

Références

  1. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-752 » (consulté le )
  2. Christophe Chiclet, « Hommages à Pierre Milza, Konstantin Mitsotakis et Kostas Vergopoulos », Confluences Méditerranée, vol. N° 105, no 2,‎ , p. 211 (ISSN 1148-2664 et 2102-5991, DOI 10.3917/come.105.0211, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Ilios Yannakakis, « Dimitris Vlandas 1908-1985 », Matériaux pour l'histoire de notre temps, vol. 6, no 1,‎ , p. 23–25 (DOI 10.3406/mat.1986.401417, lire en ligne, consulté le )
  4. « For a Lasting Peace, for a Peoples Democracy! », Encyclopedia of Anti-Revisionism On-Line,‎ (lire en ligne)
  5. « Enver Hoxha: 'With Stalin - Memoirs from my Meetings with Stalin.' (1981) », www.marxists.org
  6. (en-US) « CESI » (consulté le )
  7. (en) « ORCID », sur orcid.org (consulté le ).
  8. (en) « ORCID », sur orcid.org (consulté le ).
  9. « la BDIC devient La contemporaine », www.bdic.fr

Liens externes