Denis GuedjDenis Guedj Denis Guedj en dédicace au Festival international de géographie en 2000.
Denis Guedj, né le à Sétif en Algérie et mort le à Paris 15e[1],[2], est un écrivain français, notamment spécialisé dans l'histoire et la vulgarisation des mathématiques[3]. Enseignant à l'université Paris-VIII, il était également comédien et scénariste. BiographieDenis Guedj compte parmi les fondateurs, avec Claude Chevalley, du département de mathématiques du centre universitaire expérimental de Vincennes[4], à l'origine de l'université Paris-VIII, dès sa fondation en 1969[5]. Il y enseigne l’histoire des sciences et l'épistémologie et, attaché à l'idée d'université populaire, se refuse à toute participation à la direction ou à la gestion de l'établissement[5]. Auteur d'essais et de romans mettant en scène les sciences, les mathématiques et leur histoire, il collabore au journal Libération de 1994 à 1997 pour des chroniques dans le cahier scientifique Eurêka[5] qui ont été rassemblées dans l'ouvrage La gratuité ne vaut plus rien[2]. Il connaît le succès en 1998 avec la publication du roman Le Théorème du Perroquet – traduit dans une vingtaine de langues[5] – qui retrace la naissance des mathématiques et auquel succèdent d'autres succès tel, en 2000, Le Mètre du monde qui raconte comment le système métrique s'impose durant la Révolution française, ou encore Zéro, en 2005, qui explique l'invention du zéro à travers les cinq incarnations d'une femme. En 2009, il participe à l'action originale de protestation, rassemblant des enseignants et étudiants, appelée « Ronde infinie des obstinés »[6] qui bat le pavé parisien de la place de Grève pendant 1 001 heures pour protester contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (dite « LRU »)[7]. ŒuvrePublications
Conférence
Filmographie
Notes et références
Voir aussiPresse
Liens externes
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